Un univers que j'ai déjà eu l'occasion de découvrir et qui m'avait beaucoup plu. Et quand j'ai appris que l'auteure allait paraître un livre dans le même univers que , je n'ai pas hésité un seul instant...
Avec un style qui a légèrement changé dans le bon et qui est toujours captivant et addictif, S.M. Gerhard offre à ses lecteurs une autre facette de ce monde fascinant de Gaïa. Cette fois-ci, nous découvrons plus en profondeur les Maîtres du Sang. Et j'avoue que c'est toujours autant attrayant car on se laisse facilement transporter par l'histoire. Petite aparté pour ceux qui n'ont pas lu Magna & Lords, je vous rassure de suite vous pouvez le lire indépendamment de l'autre. De plus, à aucun moment vous n'aurai cette impression d'être perdu.
Au vue du nombre de pages (moins de 180 pages), l'auteure a su gérer son intrigue avec habilité. Elle va droit à l'essentiel et ne rentre pas dans des détails futiles. Des émotions vives et des sentiments profonds qui sont parfaitement retranscrits. Aucun temps mort. On accroche facilement et les pages se tournent d'elles mêmes sans que l'on s'en rende compte. Le petit plus ? Des scènes exquisément torrides pour notre plus grand plaisir.
Que dire des protagonistes ? Un récit à deux voix qui va vous surprendre par bien des manières. J'ai eu beaucoup de mal avec l'un. Viktor. Je dirais qu'au début je l'ai trouvé trop intense émotionnellement. Mais au fil des pages, i l a su me prendre au dépourvu et à me faire changer d'avis. Tandis qu'avec l'autre ce fut tout le contraire. Il m'a séduite dès le début par sa personnalité et sa manière de réagir. Henri. Si je devais vous donner un conseil à son sujet c'est méfiez-vous les apparences sont parfois trompeuses...
En bref, même si j'aurai voulu avoir quelques pages supplémentaires ( désolée c'est la mordue en moi qui parle 🙂 ) une fois de plus, S.M. Gerhard a su agréablement me surprendre. Tout est réuni pour que l'on passe un très bon moment. Et je dirai même que j'en redemande encore ! Un roman qui est bien évidemment à découvrir...
