The Prison Healer, tome 1 : La guérisseuse de Zalindov – Lynette NONI

Par Lamouche

The Prison Healer, tome 1 : La guérisseuse de Zalindov
Par Lynette NONI
Chez Hachette

Avertissements de contenu : esclavage, travaux forcés, criminalité, descriptions explicites de blessures, torture, mort.

« À Zalindov, la seule personne sur laquelle tu peux compter, c’est toi-même. » Kiva Meridan, dix-sept ans, a passé les dix dernières années à lutter pour survivre dans la tristement célèbre prison de Zalindov, où elle occupe le poste de guérisseuse. Quand la Reine Rebelle est capturée, Kiva est chargée de la maintenir en vie le temps que celle-ci subisse le Supplice, une série d’épreuves contre les quatre éléments – l’air, le feu, l’eau et la terre -, réservées aux criminels les plus dangereux.
C’est alors que Kiva reçoit un message codé de sa famille : Ne la laisse pas mourir. Nous arrivons. Alors qu’une épidémie mortelle ravage la prison, qu’un mystérieux nouveau prisonnier fait battre le coeur de Kiva et qu’une rébellion se prépare, la guérisseuse pressent que ses épreuves ne font que commencer…


Et encore une fois, un roman à moitié raconté par sa quatrième de couverture ! C’est frustrant. Je ne comprends pas comment on peut laisser passer cela sur un livre. Oui, attirer les lecteurs est le principe d’une quatrième, mais pas au détriment de l’ouvrage en lui-même !

Après avoir râlé, parlons donc de ce livre. Lynette Nori nous met dans la vie de Kiva, la… guérisseuse de la prison comme nous l’indique si bien le titre. Chanceuse ou survivante, c’est plutôt flou même si la seconde option parait la plus probable. Zalindov n’est pas fait pour survivre, ou un an comme ça on a le temps de remplacer la main d’œuvres ! Multi-étatiques, c’est là qu’on envoie les pires mécréants du continent (et celles et ceux qui n’ont pas de chance, comme Kiva et son père.) En effet, Kiva et lui se sont faits arrêter dix ans plus tôt car ce dernier « aurait été vu au marché avec des révolutionnaires ». Ces révolutionnaires font très peur à la Royauté pour mettre des gamins dans une prison au taux de mortalité exponentielle.
La romantasy est un genre de l’imaginaire que je n’avais pas encore lu, notamment pour sa partie romance qui a tendance à profondément m’agacer. Heureusement, Lynette Noni ne tombe pas dans les pièges agaçants d’une romance mal construites et toxiques.

J’ai réellement apprécié ma lecture de The Prison Healer. J’ai été tenue en haleine tout du long, Kiva est un personnage très bien construite, ni blanche ni noire, devant tout faire pour survivre à cette prison inhumaine. Devant les yeux et les oreilles du chef de ce lieu, elle est mal-aimée des autres prisonniers alors que, pourtant, elle est la seule à pouvoir les soigner en cas de pépins.
Cette dualité se ressent notamment avec l’arrivée du fameux mystérieux prisonnier qui fait battre son coeur. Kiva n’a pas l’impression d’être un monstre, au contraire c’est son humanité qui l’a aidé à survivre.
Plusieurs twist sont présents dans The Prison Healer. Le premier m’a vraiment mis sur le cul, Lynette Noni nous ayant vraiment pris en embuscade pour la révélation dont pourtant ses indices sont disséminés ci et là.
Mais la fin du roman nous laisse sur un second retournement de situation. Si, juste après ma lecture, j’ai été à fond dedans, ce n’a plus vraiment été le cas lorsque j’ai pu me poser pour réfléchir à ce plot twist. Je n’ai pas l’impression que cette histoire avec les rebelles aie été présagée dans la narration. Finalement, le rôle de Kiva dans tout cela sort un peu de nul part, si on se penche dessus sérieusement. Cette désillusion m’a un peu agacé (même si cela ne m’a pas empêché d’acheter quasiment immédiatement la suite).

The Prison Healer, malgré ses quelques défauts, est un très bon roman. Il se lit bien et présente des personnages variés et attachants ! C’est un premier tome que j’offrirai sans trop de problèmes.