Je vous présente donc Jesse James, une héroïne au nom qui claque. Sans nouvelles de ses parents, tous deux des chasseurs de primes, la demoiselle décide de reprendre le flambeau et d'enquêter là où l'Agence qui les emploie manifeste peu d'empressement. Pourtant, la situation est inquiétante. Des coups de fil en pleine nuit, une géolocalisation impossible, des collègues dans l'incapacité d'agir et un agent trop zélé qui est convaincu de leur corruption.
Ses missions vont ainsi l'emmener sur des terrains minés. Même si elle déploie beaucoup d'hardiesse et d'ingéniosité, Jesse frôle la mort à plusieurs reprises ! Elle doit souvent son salut à une garde royale de la cour unseelie. Lukas et ses comparses sont loin d'être des anges gardiens, mais ils lui prêtent bizarrement leur concours dans son enquête. Précisons que la société des humains cohabite avec les faes dans cette fiction.
Si au départ j'étais étonnée du jeune âge de l'héroïne, 19 ans, j'ai rapidement oublié ce détail tellement le rythme prend le pas sur la moindre interrogation. Et Jesse fait aussi montre d'un tempérament opiniâtre. Même face aux spécimens dangereux, séduisants ou insolites, elle garde la tête haute. Autant vous dire que je l'aime beaucoup, cette demoiselle. Sa relation avec les faes est, hmm, très intéressante. Et je la soutiens à fond, jusqu'au bout. Car crette fin est un crève-cœur. Entendez ma rage qui bouillonne et cherche à jaillir. Grrr.
Bref. Tout ça est hautement addictif, les amis. Je me suis surprise à gloutonner cette lecture avec de plus en plus de gourmandise. C'est tout un ensemble, il y a du suspense, du mystère, de l'action, du danger, de l'interdit, des secrets et un dénouement qui incite à cliquer sur Le Cavalier sans plus tarder. Si tu cherches un univers qui en a sous le capot et une ambiance intense avec des personnages aux nombreuses facettes, prends rendez-vous. C'est grandement captivant.
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Karen Lynch, 2020 pour la traduction française
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“I think I have better odds of marrying a Fae prince than finding another job in this city.”
― Karen Lynch, Pawn