Héritiers de l'Apocalypse, Tome 1 : Ange-Fae, Dragopoules et mochaccino, Sanctuaris, la Cité-Utopie (Maria J. Romaley)

Par Gabrielleviszs @ShadowOfAngels

Auteur : Maria J. Romaley

Éditions : Auto-édité

Parution le : 03 Octobre 2023

312 pages

Thème : Fantasy/Post Apo

disponible sur Amazon

Fait partie de la série

Ange-Fae, Dragopoules et mochaccino

J'ai ADORE !

 Résumé 

  « Bienvenue à Sanctuaris, la Cité-Utopie du sud de la France, où tout est pensé pour votre sécurité ! D’épais murs blindés. Une Garde composée de Créatures Surnaturelles puissantes. Une équipe d’Intervention rompue au combat contre les monstres hors-mondes. Un bouclier magique réduisant l’apparition des Nexus, ces portails ouvrant vers d’autres univers..."

« Je stoppai là ma lecture de la brochure de présentation. Les Nexus. J’avais perdu beaucoup à cause de l’un d’eux. Le pire, c’était cette saleté de cocon protecteur dans lequel mon clan m’avait enfermé. Le jour de mes vingt et un ans, j’avais décidé que cela devait s’arrêter. Rien ne m’empêcherait d’emménager à Sanctuaris : ni ma famille, ni les traumatismes de mon passé, ni cette fichue horde de Dragopoules qui veut faire de moi son petit déjeuner !

En plus de ça, je tombe sur le pire colocataire du monde : Damian Dulac. Certes, il est sexy, mais il a l’art de me faire sortir de mes gonds dès qu’il prononce un mot. Ou simplement qu’il respire. Oui, tout me rend dingue chez lui, et c’est réciproque.

Bref. La vraie question est : vais-je être une guerrière digne de mon clan, ou vais-je rentrer la queue entre les jambes et donner raison à mes parents qui me croient trop faible pour y arriver ? Je suis prête à tout pour réussir, même à mourir une fois ou deux. Ah, oui ! Je n’ai pas précisé ? Je ne suis pas humaine. Je suis une hybride, une Ange-Fae. Ne le répétez surtout pas, c’est l’un de mes secrets. »

Découvrez ce roman d’urban fantasy, alliant post-apocalypse, utopie, une touche d’humour et beaucoup d’originalité, pour une aventure pleine d’émotions, aux messages forts, que vous n’oublierez pas de sitôt ! »

 Ma chronique

Merci Maria pour ta confiance ! J'avais déjà eu l'occasion de la découvrir dans un autre registre mais je dois avouer que je préfère largement la fantasy sous cette forme (et pas la romance, chacun ses gouts, même si la plume est terrible dans un thème ou l'autre). Pour ceux et celles qui aiment, vous pouvez la retrouver dans d'autres livres tel que l'aventurière du chômage perdu) pour les autres, Maria sait se diversifier depuis des années et c'est ainsi qu'elle nous propose de nouveau une série fantasy où le monde est tombé dans le chaos. 25 ans plus tard, nous sommes avec des personnages qui n'ont pas eu besoin de connaitre avant (oups, un soucis dans ma phrase, je recommence). C'est une série qui se passe bien des années après celle de l'âme de la nuit, que j'ai en ma possession, mais toujours pas lu, honte à moi ! Bref tout cela pour dire que Maria ne se cantonne pas à un thème, elle se diversifie et a toujours des idées terribles et folles (et en connaissant la femme, tout va de paire ! mdr)

  Une couverture splendide qui attire l’œil, un monde crée de toutes pièces et des personnages que l'on a envie de protéger. Maria a tout ce qu'il faut pour nous distraire de notre présent et de plonger au cœur de Nexus (Vive Charmed ! hum, pardon je m'égare un peu). Le monde que nous découvrons est peuplé de créatures en tout genre, vivant entre elles, avec les humains et tout un tas d'autres espèces que je laisse découvrir. C'est un panel monstre de gentil et de méchants bien tordus pour notre plus grand plaisir et déplaisir au passage. Post-apocalyptique, les personnages vivent dans la crainte de voir des ouvertures (nexus) sur des mondes où les habitants ne seraient pas des gentils (et cela est arrivé un nombre incalculable de fois, où des gens sont morts...) Bref, les papillons aussi gros qu'une main, cela est très gentil, le truc bizarre un mélange de dinosaure et d'autres créatures dans le même acabit, c'est moins sympa, surtout s'il se met à charger tel un rhino. Les gens vivent en cité et dans celle-ci, ils ont pris l'habitude de se cacher si besoin dans des abri (un soupçon de retour des guerres mondiales pas sympa sur le coup, mais il faut savoir se préserver). Ce qui n'est pas forcément le cas de notre Julia. Ah cette dernière est le personnage principale de ce récit et je dois dire que j'ai eu envie de la claquer par moment et à d'autres de la câliner.
    Il faut dire qu'elle débarque en ville par le côté nord, celui dont tout le monde sait qu'il ne faut pas, car des dragopoule (sérieux ? J'ai imaginé la tête de drago sur le corps d'une poule tout de même xD) des créatures qui ont toujours faim de viande fraîche et pour le coup, notre Julia qui sait voler comme la plupart des Satva qu'elle est (ne vous inquiétez pas, les explications de chaque race sont dans le récit, on ne se perd pas en chemin) va devoir aller très vite pour sauver ses fesses et accessoirement ses affaires si précieuses (et on comprend le pourquoi lorsque l'on sait enfin ce que c'est et qui les lui a offert). Par chance, elle savait que les gardes allaient l'aider... Joker ! Je ne veux pas vivre à ses côtés vu la poisse qu'elle attire ! Elle atterri sur ses fesses et fait la une des journaux (enfin ils appellent ça autrement, mais c'est tout comme). Et ce n'est que le premier chapitre ! La suite est un enchainement d'événement qui va lui faire prendre conscience qu'elle est capable de beaucoup de choses : se faire des amis, ne pas réussir à fuir sa famille et ne rien oublier. Évidemment, elle doit surmonter ses peurs, le fait qu'elle n'a aucune confiance en elle et que le passé caché doit le rester le plus longtemps possible. Je rigole, comment va-t-elle faire au vue de sa véritable identité qui de toute manière va l'amener à en côtoyer plus d'un de sa famille qui est si grande et si... immortelle en quelque sorte ?
    Des créatures, il y en a, tout comme un adorable chat qui en a l'apparence ! Vint ensuite des bêbêtes de toute forme, avec des dons particulier, des pouvoirs plus ou moins dangereux. Pas de descriptions de trop, au contraire, elles arrivent quand il le faut sans avoir l'impression d'être un cheveu sur la soupe (pas bon ça, la confiture sur le pain c'est meilleure !) Des humains, des sorciers, des métamorphes, nous avons de tout et même plus encore, de quoi apprécier plus ou mooins certaines races. Pour l'instant, j'ai mes préférences et chut, je n'en dis pas plus. Julia est différente de part son statut, sa volonté de fuir le passé pour espérer vivre libre. Ah, ah, ah, c'est beau de rêver, pour autant elle va réussir à surmonter plusieurs de ses peurs et démontrer que sa fragile apparence n'est justement que de l'apparence. Elle réunie de nombreuses espèces entre elle et sa famille est vraiment éclectique. Les personnages qui gravitent autour d'elle nous donnent envie également de les baffer ou du moins de leur botter les fesses, mais pas tous heureusement. Ismaël est adorable, gentil, prévenant et amoureux d'une fae (je ne raconte rien, les faes sont dans le titre mdr) Puis Colyne qui fait son apparition avec ses dons et son passé qui ressemble à un véritable gruyère. Damian lui mérite des claques : la souffrance je la comprends très bien, mais repousser ainsi les gens, la famille par le lien du sang ou non, n'est jamais sain et son caractère de cochon me fait dire qu'il mériterait de rester seul à vie ! 
  Sanctuaris est considérée comme une ville parfaite, pourtant on y découvrir des secrets, des mystères, de la violence et de l'entraide. Un bouclier magique qui protège les gens des créatures néfastes. La plume est fluide, le contexte facile à décrypter, à suivre. La ville comme les alentours est parfaitement mis en valeur sans oublier que ce livre se lit rapidement. Plusieurs piques d'humour, un vocabulaire qui suit les personnages avec ce qui existent dans ce monde, des échanges de paroles violentes en fonction des sentiments des uns, des moments déconcertants surtout avec l'oncle qui ne pensait pas qu'elle choisirait ce groupe. Nous découvrons des secrets, certains voiles se soulèvent tandis que d'autres se mettent en place. La fin de ce tome est terriblement frustrante dans le sens où Julia en apprend énormément sur sa famille (un peu plus encore) et nous laisse sur notre faim avec sa découverte qui l'invite dans une position qu'elle désirait, certes, mais ô combien dangereuse. Du suspense, Maria nous en offre sur un plateau d'argent et laisse les toiles d'araignées faire leur effet, nous attirer dans ses filets pour mieux nous chatouiller derrière l'oreille ou les portes.
    En conclusion, un univers que j'ai adoré découvrir, me donnant envie de découvrir ses premières séries. Beaucoup d'amitié et d'humour, de solidarité, de secrets aussi, de la magie, des combats, de l'aventure et quelques soupçons de romance qui sont vraiment en arrière plan (merci xD). Drôle, il est difficile de ne pas sourire régulièrement ou de froncer les sourcils aussi. Il y a tellement de choses à découvrir et de volonté à mettre en place sur Julia, que j'ai adoré le fait de se concentrer sur ces besoins, ceux de surmonter ses peurs pour avancer et comprendre qu'elle sera la clé. Mais de quoi ? À vous de le découvrir !


 Extrait choisi :  

« Encore des questions.
— Elle s’est déjà exercée à l’épée, constata Célian, des étoiles plein les yeux.
Je croisai le regard de Solen et nous éclatâmes de rire.
— Donnez une arme blanche à une nana et voilà que Célian perd la tête. Tu es un vrai cliché à toi tout seul, le charria Solen.
— Hey, les fanboys ! nous interpella Lexa. Vous voulez qu’on vienne vous mettre une raclée ou vous retournez au boulot avant que je m’énerve ?
Nous n’avions pas été discrets. Nous filâmes comme le vent vers la sortie, avant de nous faire griller le derrière par une boule d’orage de Lexa. Cela n’aurait pas été la première fois.
Je regardai les deux femmes échangeant des coups rapides et précis avec leurs épées d’entraînement. Julia était un vrai mystère. Dès le début, ses pouvoirs, son passé m’avaient intrigué. Je n’avais pas eu de réponses aujourd’hui, mais encore plus de questions. Qu’importe. Elle était mon amie. Le reste viendrait en temps voulu. »