Résumé : Après s’être installée à Nouvelle Athènes, la jeune déesse Perséphone espérait mener une vie discrète, dans la peau d’une journaliste mortelle. Tout change lorsqu’elle s’assied pour jouer une partie de cartes avec un étranger hypnotique et mystérieux, dans une boîte de nuit branchée.
Après sa rencontre avec Hadès, Perséphone se retrouve liée par un contrat avec le dieu des Ténèbres, dont les conditions sont impossibles : Perséphone doit créer la vie dans le monde souterrain ou perdre sa liberté à jamais.
Alors qu’elle s’efforce de semer les graines de sa liberté, son amour pour Hadès grandit, un amour à la fois envoûtant et interdit.
Mon avis : Globalement, j’ai trouvé cette histoire peu convaincante, assez redondante et presque soporifique !
L’entrée en matière est plutôt bateau et l’intrigue n’a pas grand intérêt.
L’univers n’est pas du tout étoffé. Ici, il s’agit simplement d’une superposition des carcans du mythe sur une réalité contemporaine… On y croit, on n’y croit pas, moi je n’y crois pas. L’autrice n’a pas fait beaucoup d’efforts.
C’est dommage, au vu des autres histoires inspirées du mythe de Hadès et Perséphone publié récemment, celle-ci fait vraiment pâle figure. Et pourtant, l’univers de la nuit pour Hadès et du journalisme pour Perséphone avait un potentiel intéressant, mais les personnages n’ont pas le charisme nécessaire. Hadès, évidemment, mystérieux et taiseux au possible, comme le veut le mythe, c’est passéiste, mais pourquoi pas ; par contre Perséphone immature et perclus de doutes, non, ça c’est juste relou. Il ne s’agit pas d’avoir une héroïne forte dans toutes les situations. Mais là en l’occurrence, elle est particulièrement déséquilibrée dans le sens où il lui arrive paradoxalement d’être très volontaire et virulente et d’être à la fois très malléable et puérile.
Par ailleurs, l’héroïne qui atteint son paroxysme en termes de réalisation de soi, grâce au héros, on en veut plus. L’héroïne qui passe beaucoup de temps à ruminer sur une potentielle rivalité féminine pour un homme, on en veut plus.
Cette romance ne passe pas le Test de Bechdel et ça, moi je n'en veux plus. Au plaisir.