Tome 1 : L'éveil
" Libère-moi de ces chaînes. "
Orpheline et amnésique, Yphaëlle est condamnée à être une Esclave de Guerre dans le Colisée, à cause de la défaite de son pays face à l'Europe et les États-Unis. Souhaitant partir à la recherche de vérité et de son identité, Kaheld, un ténébreux Esclave lui prêtera main-forte à maintes reprises.
Une étrange attirance les lie, mais elle ne cesse de la combattre. D'autant plus qu'à cause des mystères qui entourent Kaheld, Yphaëlle ne sait pas si elle peut vraiment faire confiance à cet homme, venu du monde auquel elle appartient, mais dont elle ignorait jusqu'alors l'existence.
Et entre les pertes qui s'amoncellent et les épreuves qui seront sur son chemin, Yphaëlle en vient à se demander si elle a fait le bon choix en partant pour Cendresa.
Surtout, quand on sait qu'un " Maitre ", caché dans l'ombre, semble déterminé à avoir sa peau.
Tome 2 : L'absolution
" Insuffle en moi la vie"
Dégringolant dans la chaîne alimentaire, autrefois au sommet, à présent craignant pour sa vie, Yphaëlle a du mal à s'habituer à Cendresa. Sa mémoire qui lui revient par morceaux l'angoisse et elle a peur de comprendre la signification de ses souvenirs ou de ces étranges visions qui hantent ses nuits.
Surtout quand elle tombe entre les mains du Maître psychotique, que les peuples au sang chaud de Cendresa réveillent de vieilles colères, et que de nombreux cadavres sont semés autour d'elle.
Quelque chose de macabre se prépare. Quelque chose lié à son ancienne condition d'Esclave de Guerre. Et bien qu'elle ait à ses côtés l'un des hommes les plus dangereux que Cendresa ait porté, elle a le sentiment qu'elle ne ressortira pas de tout cela indemne.
Sa véritable nature signe son arrêt de mort.
L'intensité de mon regard lui déclenchant un frisson, que j'aurais aimé engloutir, je lui dis :
- Je prends toujours soin de ce qui m'appartient.
En voyant le verre vide de Kaheld, je grimaçai.
- Comment peux-tu boire ce truc si vite ?
- C'est parce que je suis un grand garçon...
Je haussai les sourcils, le défiant de poursuivre sa phrase.
- Si tu rajoutes que je suis une petite fille, je te casse un bras.
- Susceptible sur la taille ?
Je ne faisais qu'un mètre soixante après tout. Pour mon âge, il y avait quand même de quoi l'être légèrement. Comme je ne répondais pas, il continua :
- Vois le bon côté. Beaucoup de choses te passent au-dessus de la tête.
Je levai les yeux au ciel et je finis d'un trait mon verre.