Un roman contemplatif entre photos, architecture et obsession.
Jardin de printemps, c'est d'abord un livre de photographies, celles d'une maison bleue avec son jardin au cœur de Tokyo, instantanés de la vie d'un couple heureux il y a une vingtaine d'années.
Les saisons passent, les locataires aussi. Ils se rencontrent, se croisent. D'un balcon ou sur un chemin, ils sont comme aimantés par cette maison endormie.
Dans ce roman amical et rêveur, tout est en léger décalage, au bord de chavirer, seuls les lieux semblent à même de révéler ce qui flotte à la surface de notre cœur. L'immeuble où habite Tarô, promis à la démolition et qui se vide peu à peu, la vieille demeure de style occidental, paradis perdu qui un jour reprend vie, réactive la possibilité du bonheur.
Qui n'a jamais rêvé de pénétrer dans une belle maison abandonnée pour en percer le secret ?
Je valide la catégorie n°14 . Tarô est un ancien coiffeur, divorcé, un peu indolent, qui n'aime pas ce qui est un tant soit peu pénible, ce qui fait qu'il repousse souvent de faire les choses par manque d'envie et de motivation. Disons-le carrément, il est plutôt terne et n'a aucun charisme ! Ce qui fait que je n'ai pas trop accroché à son personnage. un très beau jardin... (Livre ne contenant aucun chapitre ou acte) du Défi Lecture 2023
Concernant la couverture, je la trouve jolie avec cette construction en bois bois et cet érable japonais vert. J'aime bien cette impression de tranquillité et de calme. Cela donne une couverture reposante.
Concernant la plume de Tomoka Shibasaki, je l'ai trouvée plutôt agréable et fluide, même si j'ai cependant été un peu gênée par les passages du passé au présent sans réelle raison. J'ai aussi été un peu déçue de ne pas retrouver la poésie si particulière à la littérature japonaise.
Ce roman est un roman à deux voix, celle de Tarô et celle de Nishi. Une troisième s'ajoute à la fin.
Il vit dans un immeuble aux appartements portant les noms des animaux du zodiaque chinois, qui va prochainement être démoli. Ne connaissant pas ses voisins, il les surnomme par le nom de leur appartement. Nous avons ainsi madame Serpent et madame Dragon.
Un jour, il voit madame Dragon à son balcon et remarque qu'elle scrute avec insistance une maison inoccupée jouxtant leur immeuble. C'est une belle maison bleue, avec des vitraux, un ranma,
Nishi (alias madame Dragon) est mangaka (de mémoire) et est un personnage un peu plus pétillant, même si elle ne vit presque plus qu'exclusivement pour cette maison bleue qui hante ses pensées à chaque minute qui passe. Elle est un peu plus intéressante que son homologue masculin, malgré son obsédante obsession.
madameIls vont finir par se lier d'amitié et Nishi va lui raconter comment a commencé sa passion pour cette maison, via un livre de photos, Ce livre est un roman contemplatif, c'est à dire sans réels
Alors qu'ils finissent par faire connaissance par le biais de
Je n'ai pas saisi le but de ce livre, son intérêt réel. Il ne s'y passe pas grand chose, à part l'attrait de cette maison pour les deux protagonistes. Il n'y a pas de leçon de morale non plus. Pas d'histoire d'amour. Juste celle de cette maison bleue.
En résumé, je ne peux pas dire que je n'ai pas apprécié ma lecture, mais pas non plus que je l'ai aimée. Le personnage de Tarô est relativement plat et ne m'a pas amenée à m'attacher à lui. Il m'a manqué quelque chose pour que ce roman contemplatif suscite un réel intérêt. Il se lit vite, heureusement.