Will et Lana se rencontrent sur un marché de noël dans lequel ils doivent partager un stand de sapins à vendre. Lui représente une exploitation familiale et une tradition ancestrale. La pression sur ses épaules est énorme. De plus, il supporte difficilement de s'éloigner de ses montagnes et de vivre en ville. Un vrai ours mal léché. Grincheux, colérique et taciturne.
Lana est un électron libre. Elle n'a pas d'attache, pas de boulot fixe. Elle débarque avec son stock de sapins achetés sur internet. Elle n'a aucune expérience, juste la conviction d'avoir un bon plan pour renflouer ses comptes. Elle est certes très naïve (le coup du brasero à côté des épicéas ⍨) mais ne se démonte pas face à l'attitude méprisante de son adversaire.
Et bizarrement, toutes leurs chamailleries m'ont fait lever les yeux au ciel. C'était lourd. Pas crédible. Les personnages en devenaient stupides. J'en étais donc au premier tiers du livre avec la peur d'être déçue. Mais heureusement, j'ai bien fait de poursuivre car l'ambiance est devenue plus douce, plus sereine. Les situations malaises ont peu à peu fait place à des instants de complicité.
C'était mieux ! Plus drôle aussi. Will et Lana va également partager une même chambre et partager une relation tellement plus saine et attendrissante. L'atmosphère sur ce marché est empreinte de bienveillance. De camaraderie. Je m'y sentais davantage à mon aise. Comme un esprit cocooning. De plus, les sentiments entre Will et Lana se développent sans la moindre précipitation. Total slow burn. C'est appréciable.
Et c'est comme ça que j'ai tout gloutonné en quelques heures. Sans aucune culpabilité. Juste agréablement étonnée d'en sortir avec un petit sourire niais au visage. Sympa, donc ! (^▽^)👍
" Parce que j'ai toujours rêvé qu'on vienne m'arracher de ma solitude depuis toute petite, et que c'est exactement ce qu'il a fait. Son geste a recollé quelques morceaux épars de mon cœur meurtri. "