Guimauve mais surprenant, romantique et féministe en même temps !
╰☆ Résumé ☆╮
Fêter seule son trentième anniversaire n’est pas vraiment ce qu’avait en tête Cléo Wilder, chroniqueuse spécialisée dans les rencontres amoureuses. Face à l’insistance de sa cheffe, elle accepte néanmoins de partir sur une petite île au large des côtes de l’Irlande, à mille lieues de sa trépidante vie londonienne, pour vivre une expérience étonnante : se marier avec elle-même. Au moins, ce sera l’occasion de se réfugier bien au chaud dans un luxueux cottage et de s’accorder du temps pour elle.
Mais, à son arrivée sur l’île, Cléo découvre qu’un homme occupe déjà le cottage, et le prochain ferry n’est que dans une semaine… Impossible pour Cléo de faire demi-tour, elle va donc devoir cohabiter avec cet inconnu aussi exaspérant que séduisant.
Dans l’esprit de The Holiday, un roman drôle et émouvant qui invite au rêve et à l’évasion.
« UNE ROMANCE PARFAITE. L’HISTOIRE DE SELF-EMPOWERMENT QUE CHAQUE FEMME MÉRITE. »
✿ Mon avis ✿
Tout abandonner pour partir sur une île quasi déserte afin de se marier avec soi-même ? Pas tout à fait l’idée que je me fais d’avoir des vacances mais c’est ce que notre héroïne décide de faire. A la veille (à quelques jours près) de ses 30 ans, Cléo se rend dans ce joli cottage, reculé de tout pour passer du temps avec elle-même. Un moment de déconnection (un peu obligé puisque le réseau est très peu présent) qui lui permettra de faire le point, de reconnecter avec ses envies, avec elle-même en tant que personne, que femme. Une idée un peu farfelue mais quand même originale sur papier… sauf que, évidemment, tout ne se passera pas comme prévu. Cléo va rapidement déchanter lorsqu’elle découvre qu’un jeune homme débarque dans son cottage, croyant avoir autant de droit qu’elle de l’occuper durant cette période.
Si vous pensiez découvrir une romance de Noël, passer votre chemin. Cette histoire n’en est pas une. Certes, la couverture peut vous donner cette impression, mais ce livre est tellement plus qu’une romance. C’est une quête de soi, un récit profond qui s’étend d’ailleurs sur plusieurs mois (et pas juste quelques jours sous les flocons).
C’est un livre contemporain qui redonne le pouvoir aux femmes, un pansement pour l’âme, un exemple parfait de solidarité, de sororité et de communauté. Tant de bienveillance et d’amour pour son prochain se cachent entre ces pages. Je suis tombée amoureuse de cet endroit reculé, seulement accessible via un bateau qui passe une fois par semaine. Personne pour nous embêter, pas de touriste et juste quelques habitants si bien intentionnés qu’on se croirait revenir au petit village de Stars Hollow (Gilmore Girls). Certains diraient que c’est ‘too much’ et pas réaliste, moi je dis que c’est un roman et que ça me fait du bien !
Cléo est prête à abandonner les relations toxiques qui lui pourrissent son existence, elle est prête à reconsidérer son emploi et ses habitudes de vie… tout ça grâce à cette période idyllique passée dans ce cottage.
« Parfois, c’est comme ça, non ? La vie, c’est peut-être justement ce qui passe entre les failles des plans qu’on échafaude ; ce qui déjoue nos attentes. »
Bien sûr, toutes ces réflexions ne sont pas de son seul fait. Son escapade devient un peu mouvementé à cause d’un certain mâle. La couverture est explicite… on se doute qu’ils vont finir ensemble. Sauf que, l’autrice pousse son texte plus loin qu’une simple romance. L’histoire ne se concentre pas uniquement là-dessus. Et c’est tellement bien écrit ! J’ai été comblée de joie par ce livre. Je me suis retrouvée dans Cléo sur certains aspects et j’ai été ravie de découvrir Mack, ce papa blessé qui cherche aussi à se reconstruire.
« Je suis la canopée au-dessus de leurs têtes, la terre sous leurs pieds, le doux coussin de feuilles sur lesquelles atterrir. Je suis leur forêt. Leur foyer. »
Un cottage pour deux est tout ce qu’on veut en cette fin d’année : de la joie, de la bienveillance, du self-empowerment, un endroit cosy où se réfugier, des moments de bonheur profonds et des personnages si incarnés qu’on les voit s’agiter devant nous pour recoller les pièces de leur vie défaite. C’est guimauve (mais on s’y attend) et quand même surprenant dans la tournure des événements. J’ai adoré !
Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition.
CHRONIQUE #887 – Décembre 2023
- Parution : 2023
- Editeur : Charleston
- Nombre de pages : 448 pages
- Genre : Contemporain