La ville au plafond de verre de Romain Delplancq

ville plafond verre Romain Delplancq Publié aux éditions HSN, 2023, 606 pages. Voilà, cela arrive parfois. Je n'ai pas du tout accroché avec ce titre qui pourtant me laissait espérer beaucoup. " La Ville au plafond de verre " est une énorme pavasse qui m'aura vu peiner! A Korost, cité bâtie sur la richesse de l'Arnoire, Kalltik, Enik et Istven vont tous jouer un rôle dans la rebellion qui guette la quartier des verriers. Il y a d'bord Katlik, fille de forgier, héritière qui vit dans les beaux quartiers. Elle a perdu son frère à la guerre et cherche à retracer ses derniers moments de vie en enquêtant. Il y a aussi Enik, une institutrice, qui n'a de cesse de vouloir instruire les enfants des ouvriers dans des écoles clandestines. Il y a enfin Istven, orphelin et pauvre, qui a réussi le concours pour entrer à la Haute Ecole et étudier l'art de l'Arnoire. Les chapitres vont alterner entre ces trois personnages qui vont se retrouver au cœur d'une révolution. Romain Delplancq nous raconte ici l'histoire de personnages pris dans la tourmente de la lutte des classes. Il s'inspire des révolutions russes et donne à la sienne des accents bolchéviks. Finalement, le côté fantasy est très léger et transparaît seulement à travers l'arnoire, ce métal qui permet de faire fonctionner la Cité. C'est peut-être cela qui m'a déçue. Je m'attendais vraiment à un pur roman de fantasy et en fait j'ai lu un roman sur des luttes politiques et des jeux de pouvoir.

C'est un roman qui se mérite vraiment. La plume de l'auteur est travaillée, parfois complexe. Les 600 pages ne sont pas données à tout le monde. Je suis allée au bout mais j'ai peiné! C'était parfois très long, avec un rythme saccadé. Certains chapitres

" La ville au plafond de verre " est un roman que je n'ai pas apprécié. Je n'ai pas été séduite par cette intrigue politique sur fond de luttes des classes.