Titre : La route
Auteur : Cormac McCarthy
Date de parution : mai 2009
Editions Points
***
Tout est dévasté, ravagé, pillé. Le monde d’avant n’existe plus. L’humanité a sombré dans le chaos. Les jours gris se succèdent inexorablement. Les cendres recouvrent tout, les morts jonchent les routes et la faune s’est éteinte.
Seules, quelques âmes errantes tentent de survivre à n’importe quel prix. Deux rescapés, un père et son fils, font route vers le sud en quête d’un avenir meilleur en poussant un caddie contenant leurs maigres possessions.
L’adaptation cinématographique m’avait fortement marqué il y a quelques années et le roman de Cormac McCarthy a été à la hauteur de mes attentes. Les superbes descriptions de l’écrivain américain nous immergent dans cette atmosphère de désolation, de désespoir qui colle à la peau tout au long de cette lecture terrible. Le seul espoir qui subsiste repose sur les épaules de l’enfant.
Deux vagabonds qui doivent braver le froid, la faim et vivre avec la peur d’être attaqué ou mangé. Une relation père-fils poignante avec cet homme prêt à tout pour protéger son enfant.
Une histoire de survie forte et immersive, riche en émotions. Une magnifique odyssée en terres post-apocalyptiques.
Un billet qui signe ma nouvelle participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.