Une nouvelle poignante et glaçante.
L'Hiver, notre mère, avait fait de nous ses proies. Et là où d'autres affichaient de beaux sourires sous un sapin illuminé, nous nous affichions de belles larmes que le froid cristallisait, et brisait sur un linceul de neige : Médée, réitérait son acte...
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Charles l'écrivain des Gémeaux pour m'avoir proposé sa nouvelle en SP via le site SimPlement.
Concernant la plume de Normalement, je n'avais pas prévu d'accepter de SP pour le mois de janvier, pour me consacrerCette nouvelle raconte le calvaire d'une famille, coincée chez
Concernant la couverture, je la trouve en adéquation avec le texte. On y retrouve la montagne (donc le froid), la neige et un chien. Sans être exceptionnelle, elle est néanmoins jolie, tout comme les illustrations de Jérémy Alexandre au sein de la nouvelle.
Charles l'écrivain des Gémeaux, je l'ai trouvée plutôt agréable et fluide, malgré quelques petites maladresses qui ont fait que je n'ai pas complètement accroché à son style.
pleinement à Gremlin n°3 qui aurait dû naitre hier (mais que, suite à une cholestase gravidique, l'on a finalement forcé à arriver un mois plus tôt que prévu). Cependant, vu la petitesse de la nouvelle, j'ai fait une légère entorse à ma ligne de conduite. C'est la mention de Jack London qui m'a décidé à l'accepter, L'Appel de la forêt étant un livre coup de cœur que j'ai lu et relu je ne sais combien de fois lorsque j'étais petite. Tout comme Kazan , de Croc-Blanc. Dans le même style, j'avais aussi beaucoup aimé James Oliver Curwood.
Alors me voilà lancée.
Dans cette nouvelle, j'ai effectivement retrouvé des marqueurs déjà lus chez Jack London, comme le Yukon, les chiens de traineau et les tempêtes de neige. L'auteur a bien su retranscrire la beauté, mais aussi l'impartialité et la cruauté de la nature, qui peut se déchainer à n'importe quel moment et emporter bien des vies, humaines comme animales, jeunes ou vieilles, sans distinction de race ou de richesse. Si belle, mais si meurtrière parfois...
elle, à cause d'une énorme tempête de neige hivernale. Charles l'écrivain des Gémeaux personnifie cette dernière et la transforme en un prédateur affamé en quête de proies à dévorer sans retenue.
L'auteur a bien su retranscrire les sentiments des membres de cette famille : froid, faim, désespoir et espoir mêlés, une mère tentant de rassurer et de protéger ses enfants, le lien avec les chiens de traineau...
Je ne vais pas mentir, même si je n'ai pas complètement adhéré au style de l'auteur, je n'en ai pas moins trouvé cette nouvelle poignante. L'un des passages m'a même fait monter les larmes aux yeux et m'a donné des frissons. Gremlin n°3 allant avoir un mois dans trois jours, je ne pouvais pas y rester insensible...
En résumé, malgré une plume contenant quelques maladresses (même si rien de bien méchant), j'ai apprécié me plonger au sein de cette nouvelle dramatique, enfermée avec cette famille au cœur d'une tempête de neige aussi puissante que meurtrière. C'est un bel hommage à Jack London.
Pour le dévorer, c'est par ici .