Bonjour tout le monde !!
Comment allez-vous ? Et oui on se retrouve dès le lundi matin pour un nouvel article endiablée !
Non plus sérieusement j’avais bien trop hâte de vous partager ma dernière lecture car elle sort complètement de ce que je lis habituellement et je voulais vous en faire part.
Résumé :
Auteur : Juliette Bonte
Genre : Science-fiction, Contemporain
Édition : Rivages
Année : 2023
Nombre de pages : 304 pages
Titre original : Sea of Tranquility (2022)
Quel est cet étrange phénomène qui semble se produire à diverses époques et toujours de la même façon ? Dans les bois de Caiette, au nord de l’île de Vancouver, des gens entendent une berceuse jouée au violon, accompagnée d’un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. L’expérience est intense mais brève, au point que l’on pourrait croise à une hallucination.
En 2401, sur une des colonies lunaires, l’Institut du Temps veille à la cohésion temporelle de l’univers. Une brillante physicienne nommée Zoey s’interroge sur des anomalies qui la perturbent. Le monde tel qu’il existe ne serait-il qu’une simulation ? Malgré ses réticences, elle charge son frère d’enquêter et donc de remonter l’axe du temps. À ses risques et périls.
Mon avis :
Lors du club lecture de fin novembre de ma bibliothèque, il s’est avéré que je me suis retrouvée toute seule. Les autres personnes n’étaient pas disponibles ou n’avaient pu venir mais moi j’étais bien fidèle au poste. Le bibliothécaire que je connais bien désormais a décidé de maintenir le moment lecture et nous avons donc partagé nos derniers coups de coeur. On a également discuté sur nos habitudes de lecture, sur pourquoi est-ce qu’on lisait, ce qu’on aimait, etc. J’avais passé un excellent moment ! Et comme tout club lecture qui se respecte, je repars toujours avec un ou plusieurs livres mis en avant lors de ce rendez-vous.
Ici, le bibliothécaire m’a présenté La Mer de la Tranquillité de Emily St. John Mandel. Originellement il est un grand lecteur de science-fiction mais les années faisant il s’en est détaché. À l’inverse de lui, moi je n’aime pas du tout ce genre. J’ai du mal à m’imprégner et rentrer dans l’univers car je ne peux me raccrocher à rien de ce que je connais. Alors quand ce livre-là est venu sur la table j’ai été intriguée, il me l’a extrêmement bien vendu notamment en me précisant que c’était de la science-fiction soft. J’ai tardé à le lire mais étant donné que toutes les dernières lectures qu’il m’a présentées furent des coups de coeur je ne voulais pas ne pas tenter ma chance. Spoiler : j’ai bien fait !
Le résumé est assez flou, honnêtement je n’avais rien compris et je ne savais pas de quoi le livre allait parler. Tant mieux car c’est un livre découverte. Il s’étale sur le temps avec une construction identique au livre Lorsque le dernier arbre de Michael Christie. Le livre débute par l’année 1912 et va jusqu’en 2410 – époque correspondant au présent de l’histoire. Ensuite le livre va osciller entre les différentes parties spatio-temporelles évoquées.
L’auteur aborde le sujet des pandémies, de la vie humaine en dehors de la planète Terre, de l’espace, de l’univers dans sa globalité, du temps qui s’écoule. Je ne peux rien dévoiler car l’histoire monte crescendo et la raison pour laquelle il se dévore est qu’on ne sait pas le lien entre les différentes parties chronologiques évoquées (hormis un personnage récurrent, Gaspery). On le cherche, on suppose mais il faut attendre la moitié du roman pour comprendre et ainsi faire basculer le scénario dans des dimensions métaphysiques extrêmement riches de connaissances et de savoirs.
J’ai dévoré le livre, la science-fiction se matérialise par les années futures à notre époque mais ce n’était pas assez déroutant pour que je me perde et ne suive plus le fil de l’histoire. En réalité l’époque importe peu, nous jonglons entre elles tels des voyageurs du temps. C’est le premier livre que je lis d’Emily St. John Mandel mais elle réutilise des personnages de d’autres de ses écrits. Ce sont des clins d’oeil (vive les notes de bas de page) mais nul besoin de les avoir lu ça n’impacte pas le récit. Les réflexions sous-jacentes sur notre existence, notre condition humaine, la conquête de l’espace, les confinements pour cause de maladie, la réalité de notre monde ont été la cerise sur le gâteau car tout est amené en finesse et dextérité. Je partirai à la découverte de ses autres romans avec vif intérêt.
La Mer de la Tranquillité se déguste avec délectation si l’on n’en sait pas trop sur l’histoire, le déroulement et le coeur du sujet. Le lecteur est embarqué dans un voyage dans le temps à la recherche d’éléments spatio-temporels. Un lecteur non aguerri à la science-fiction appréciera grandement cette entrée en matière et les thématiques évoquées.
Et vous, vous avez lu ce livre ? Connaissiez-vous ? N’hésitez pas à me dire ce qu’il en est pour vous dans les commentaires
Je vous souhaite une très bonne semaine à venir
Laure