Si j'avais lu Broken Bonds avec une soif jamais rassasiée, je n'ai pas eu la même sensation cette fois alors que j'avais attendu la suite avec grande impatience.
Parfois je me demande si la traduction ne pénalise pas un livre au point d'en lever les yeux au ciel, cela m'arrive trop souvent ces derniers temps. Je dois en tirer des conclusions. Ou c'est moi, ou c'est toi. 😎🙂
Dans Savage Bonds, j'ai donc trouvé des passages vulgaires. Mal écrits. Décousus ou incohérents. Je ne sais pas si l'autrice était elle-même paumée au moment d'écrire, mais elle laisse un sentiment de ne pas trop savoir où elle veut en venir. Ou de traîner en bavassant inutilement. On a des instants creux où il ne se passe rien. Et trop de détails futiles. Ô soupirs.
Et pourtant, cette saga exerce malgré tout une irrépressible fascination. Un besoin d'y retourner et de reprendre une dose. J'assume complètement cet aspect fébrile et vorace. Et puis il y a les personnages... *bave* Tu pourrais brûler ton Lien rien que pour les approcher ! Oli devient moins farouche mais préserve ses secrets en confiant peu à peu que c'est pour le bien de ses proches. J'ai toujours un faible pour North. Gryphon et Gabe, idem. Je valide. Hélas, sa copine Sage me saoule un peu. La communication du groupe est encore brinquebalante. Chacun se méfie et se la joue perso. Cela rend la tension entre eux électrisante. C'est bien aussi.
Maintenant que j'ai terminé ce livre, au vu du rythme et du reste, je m'inquiète pour l'ensemble à venir. Comment tenir la distance sur six tomes ?! Surtout si elle continue à tâtonner comme pour celui-ci. Hmm, je grimace. Même si là, maintenant, je songe à lire Blood Bonds en VO. Oui, tout à fait.
Korrigan, 2024 pour la traduction
⭐⭐⭐⭐
“Tu sais, avant que tu disparaisses j’étais entièrement acquis à ta cause. J’aurais décroché la Lune pour toi, je n’aurais pas hésité un instant à éliminer la première personne qui aurait osé s’en prendre à toi, ou simplement te regarder de travers. Et toi, tu as tout foutu en l’air. Il va falloir que tu me donnes une bonne de raison de croire que tu n’avais véritablement pas le choix...”
― J. Bree, Savage Bonds