Départ immédiat vers la lecture. (c) CotCotCot éditions.
C'est un tout petit livre, plus petit qu'un format de poche mais équipé d'un
rabat arrière qui se transforme facilement en pochette à mots. C'est un tout
petit livre en rouge, noir et crème.
L'idéal format de poche. (c) CotCotCot éditions.
Elisa Sartori n'est pas une inconnue dans notre royaume. Elle a reçu le prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2021 de la première œuvre en littérature jeunesse pour l'excellent livre-accordéon, "Je connais peu de mots" (CotCotCot éditions, 16 pages en accordéon, lire ici). Elle y questionne notre rapport à la langue, à l'apprentissage d'une langue étrangère et à ce qu'elle nous apporte en plus de la simple grammaire.
Dans ce petit livre bleu et blanc, au format carte postale, fort délicatement illustré, une silhouette de femme déambule dans un décor évolutif. Une eau calme d'abord, puis qui s'agite, jusqu'à devenir une vague géante et se transformer ensuite en une pluie de moins en moins dense. Une très belle manière, expressive et poétique d'aborder le rapport qu'on a à la langue ou à l'apprentissage d'une langue étrangère.
La particularité de ce leporello est qu'il se découvre verticalement, contrairement à l'habitude, et qu'il est sans fin, sa dernière page ramenant à la première pour que le texte reparte ainsi à l'infini.
Mais revenons-en un instant à "L'art de ne pas lire". Un titre qui étreint aussi, à l'heure où les éditions ONLIT ont annoncé leur fin (lire ici).