Malédiction (Joey Santana #1) de Karina Espinosa

Malédiction Joey SantanaNouvelle saga disponible aux éditions Alter Real, avec une héroïne qui tente de comprendre le bazar qu’est devenue sa vie, après la tentative de meurtre survenue le soir de son anniversaire. Et le plus cocasse, ce sont ses propres parents les responsables !

Joey Santana doit donc sa survie à l'Alpha de la meute. Mais sa morsure entraîne aussi de lourdes conséquences.

📌 C'est la première fois qu'une humaine est transformée !
📌 Un scandale politique se prépare.
📌 L'accueil parmi les surnaturels n'est hélas pas une réussite.
📌 Le propre fils de l'Alpha n'est pas tendre avec Joey.
📌 Tiens, tiens. Une malédiction entre en compte.
📌Joey ne sait plus à qui accorder sa confiance. Se planquer chez l'alpha ? Non merci. Son babysitter est insupportable. Retrouver son meilleur ami ? C'est risqué sa propre vie aussi.
📌Ses ennemis sont plus accros que jamais : la capturer, se servir d'elle pour créer un marasme politique et soumettre la communauté surnaturelle.
📌 Conclusion : Joey Santana est détestée de toutes parts.
📌 Est-ce une bonne idée de reprendre le contrôle de sa destinée ? 
📌 Franchement, non.

Ce premier tome annonce donc une suite très prometteuse. Joey Santana est une héroïne qui vivait une vie ordinaire jusqu'à l'attaque de sa famille. Elle doit désormais abandonner une existence pour une autre. Et ses découvertes ne vont guère l'enchanter. Elle a aussi le chic pour s'attirer des problèmes, en réalisant trop tard qu'elle devrait écouter ce qu'on lui dit. Mais n'imaginez pas une jeune femme étourdie ou irréfléchie. Joey est une fonceuse, mais une fonceuse attachante.

Sa relation avec Reed est également explosive. Par contre, s'ils affichent 25-27 ans au compteur, ils se comportent plutôt comme deux adolescents qui chipotent et se tirent la langue pour un rien. Cela peut surprendre, puis ça se noie dans l'ambiance survoltée car je n'y ai plus prêté attention, tellement le rythme du livre fait oublier le superflu. Et puis il y a du suspense, une famille dysfonctionnelle, une malédiction, des loups, des vampires, des sorcières, des faes... Bref. Tout un contexte qui ne demande qu'à s'étaler. En 240 pages, le récit est entraînant, sans temps mort, l'action sans cesse relancée. J'ai été conquise.

Éditions Alter Real, 2024 pour la traduction.

⭐⭐⭐⭐

“Terrifiée, je tombai en chute libre en agitant les bras, un cri coincé dans ma gorge. Je fermai les yeux et attendis l’impact qui me briserait les os. Ma dernière pensée fut pour le film 300 et la phrase « Nous sommes des Spartiates ! ».
Je me sentis complètement ridicule. Sérieux, j’allais mourir, ça ne pouvait pas être ma dernière pensée !
Je devais bien avoir quelque chose de plus profond à inventer.”