Titre : Black Blossom, tome 1 : Loved You First

Auteur : Aimée Lou

Édition : Addictives

Genre : Romance M/M

Pages : 413

Parution : 5 octobre 2023

Colocs, partenaires de musique… et bien plus encore.

Harper Tate est en dernière année à l’institut Evergreen et n’a qu’un seul rêve : que son groupe de musique, les Black Blossom, perce enfin ! C’est avec cet espoir fou que les musiciens s’inscrivent à un concours organisé par un label de renom.

Mais, à quelques semaines du jour J, c’est la douche froide : le chanteur du groupe se fait exclure, et tous les rêves de Harper sont compromis.

Alors quand un nouvel élève de l’école, Riley Sutton, devient son nouveau colocataire, le jeune homme le voit juste comme un imprévu de plus. Sauf que Riley est chanteur à ses heures perdues. Il pourrait bien changer la donne et bouleverser la vie de Harper à tout jamais.

Après avoir eu un énorme coup de cœur pour Royal Bodyguard des mêmes auteures, j’avais vraiment très envie de découvrir cette nouvelle duologie. Je me suis un peu fait dépasser par le temps, le premier tome est donc resté un petit moment dans ma pal. Mais on me l’a proposé pour mon challenge 12 livres 12 mois pour vider ma pal, c’était le livre choisi pour janvier (oui, j’ai un peu dépassé les délais, j’avoue). Je ressors très triste de cette lecture, je n’ai pas adhéré à l’histoire, j’en attendais énormément et finalement, ça a fait floppe, je suis dégoûté, j’avais beaucoup misé sur cette nouvelle histoire d’Aimée Lou.

Je ne saurais même pas nous définir. Je déteste les règles, l’ordre et l’autorité, Harper est rangé. Dans tous les sens du terme.

Je m’attendais à quelque chose de très différent dans cette histoire. J’étais hyper hypée par cette histoire de groupe de musique et finalement, il n’y a pas beaucoup de scènes sur la musique. J’ai aimé le fait que les deux héros soient tous les deux très animés par la musique. D’ailleurs, c’est le seul point commun qu’ils aient, la seule chose qui les mette d’accord. Le seul moment où ils ne se chamaillent pas, c’est au studio et quand il est question du groupe. J’ai aimé cet aspect vital de la musique pour Harper, c’est grâce à la musique qu’il compense le décès de sa mère, c’est une très belle façon d’avancer après une si grande perte. Pour Riley, la musique est également quelque chose d’essentiel à sa vie, j’ai aimé son investissement dans le groupe.

Harper et Riley, sont très différents, l’un est sage, éduqué pour ne rien laisser paraître, pour toujours avoir le contrôle, suivre les règles et être poli. L’autre, fume, se drogue, va en cours que quand ça lui plaît, se fait un malin plaisir de contourner les règles et est plutôt du genre à dire ce qu’il pense. C’est d’ailleurs pour ça qu’au début de l’histoire, ils ne se supportent pas. Mais ils ont aussi des points communs, hormis la musique, ils ont eu, chacun, une éducation monoparentale avec des parents carriéristes, qui n’étaient pas souvent présents. Cet aspect de leur vie est très touchant, on voit combien ça les a impactés, ils réagissent différemment à ça, mais leur douleur est commune.

Cette romance est donc une romance de type Ennemis to lovers (avec une autre trop en plus, que je vous laisse découvrir). C’est une très belle romance, elle est touchante, surtout du point de vue d’Harper qui ne sait pas bien ce qui lui arrive. Lui qui n’a toujours été intéressé que par les femmes, se retrouve attiré par son nouveau coloc. Il va mettre du temps à accepter cette attirance, mais il va se rendre compte que, Riley, lui aussi est attiré. Mais pour Riley, les choses sont plus simples, il n’a aucun tabou sur sa sexualité, il fréquente des filles comme des garçons et ne s’en cache pas. C’est une romance qui prend son temps, peut-être un peu trop à mon goût, j’ai trouvé que ça traînait trop en longueur. J’aime beaucoup les slow burn mais là… il faut attendre presque 300 pages pour avoir un semblant de relation, c’est très très long… Surtout que la dernière partie, j’ai eu l’impression qu’ils voulaient se rattraper de tout ce temps perdu, les scènes spicy se succèdent dans les 100 dernières pages.

Je me suis pas mal ennuyé pendant ma lecture, je dois l’avouer, je m’attendais à autre chose, peut-être quelque chose un peu plus dans l’esprit de Royal Bodyguard. J’ai trouvé ça très long, pourtant ça se lit facilement, l’écriture est très fluide et plutôt belle. Les sujets traités sont très intéressants, entre l’homosexualité, les doutes sur l’orientation sexuelle, les familles recomposées, le deuil, la musique… Tous ces sujets sont très intéressants et bien traités.

Je n’ai pas réussi à être touché par les personnages comme je l’aurais souhaité, je suis resté spectatrice, je n’ai pas réussi à m’imprégner de leurs émotions, à mon plus grand regret.

À croire que ce studio est notre no man’s land, le seul endroit où deux passionnés de musique s’accordent une trêve.

Ce premier tome de Black Blossom est pour moi une bonne lecture, mais sans plus malheureusement. Je m’attendais sans doute à autre chose, j’ai trouvé qu’il manquait de rebondissement, c’était un peu trop plat pour moi. Les héros sont attachants, mais je n’ai pas réussi à m’imprégner de leurs émotions. La romance est également très belle, mais elle arrive un peu tard, j’aurais aimé que les héros soient ensemble un peu plus tôt dans l’histoire. J’ai aimé l’ambiance de la musique, même si, là aussi, j’aurais aimé en voir plus. Il y a des sujets vraiment intéressants et réellement bien traités tout au long de l’histoire, j’ai beaucoup aimé. C’est néanmoins une histoire qui se lit très vite grâce à la belle plume des auteures. Je suis réellement triste de ne pas avoir accroché plus que ça avec cette histoire, j’espère que j’aimerais un peu plus le second tome…