La Malédiction des Roses de K.F. Breene

Malédiction Roses K.F. Breene

Mon avis :

Le fait que ce soit une réécriture de la Belle et la Bête, sans parler du résumé et de l'autrice... tout était là pour que j'aie envie de lire cette histoire. Et puis, je dois dire que la couverture est vraiment superbe. Je suis donc partie confiante, assurée que cette histoire allait me plaire et me ravir le cœur.

Je ne vais pas tourner autour du pot, je suis totalement passé à côté de cette histoire. Je suis même super déçue de ne pas avoir su aimer le style. Par certains aspects, La Malédiction des Roses m'a rappelé le premier tome de Rejetée par l'Alpha de Jaymin Eve même si ici notre héroïne n'est pas rejetée et que c'est elle qui rejette celui qui veut l'épouser ( un Gaston de pacotille dont j'ai oublié le prénom). Suite à une malédiction, les métamorphes ne peuvent plus se transformer et sont victimes d'une maladie qui les tue à petit feu. Finley notre héroïne, arrive, grâce à une plante qui ne pousse que sur le territoire de celui qu'on appelle la Bête, à repousser l'inévitable. Mais un jour, la jeune femme n'a d'autre choix (pour sauver les siens) que de partir de son plein gré chez la Bête qui réclame réparation pour le vol qu'elle a commis. Là-bas, elle se retrouve emprisonnée dans le palais du monstre.

En toute franchise, même si ça sent le réchauffé et que c'est long à démarrer, jusque-là, tout va bien. Sauf que... ça dérape une fois Finley arrivée au château. À partir de là, tout part en vrille et on tombe carrément dans du porno ou les scènes graphiques et la vulgarité s'y côtoient en bonnes copines ! Parce que dans ce château vit des démons, des incubes, qui prennent un malin plaisir à se servir de leur pouvoir sur les résidents qui ne peuvent s'échapper sous peine de se retrouver victimes à leur tour du même mal qui tue les métamorphes en dehors du territoire de la Bête nommée Nyfain.

Il y avait matière à ce que ça me plaise, l'univers sombre est très plaisant, mais le trop plein de scènes épicées m'a perdu et j'admets que le langage utilisé par les personnages m'a vraiment refroidie. Je n'ai pas du tout adhéré au style du coup. L'autrice, au début de l'histoire, dit qu'elle a écrit La Malédiction des roses en se lâchant carrément. Oui, c'est clair qu'elle n'a pris aucun filtre et que le côté spicy annihile tout le reste. On est clairement sur du SMUT, un bon Plot, What Plot? dans toutes les règles de l'art. En général, ça peut me plaire, mais pas quand ça devient vulgaire comme ici.

Je pense sans doute ne pas être le public cible pour ce genre là et si vous aimez ce style, alors il vous conviendra bien mieux qu'à moi. Pour ma part, je m'arrête à ce tome.

Je remercie NetGalley et les éditions Bookmark pour l'envoi de ce service de presse.