Chronique : La société protectrice des Kaijus - John Scalzi (L'Atalante)

Par Frédéric Fontès 4decouv @Fredo_Fontes

Présentation ICI


J'avais précommandé le livre chez ma libraire et réceptionné ce dernier dès sa sortie. Et puis il était resté dans la pile.
Je l'ai attaqué en ce début d'année, malgré un planning particulièrement dense : trois mois en "école" pour changer de cadre d'emploi, mais surtout... le mariage avec ma compagne fin janvier.
La vie quoi.
Je suis resté un peu frustré de ne pas dévorer le livre plus rapidement comme j'en ai l'habitude mais là, c'était impossible.
Du coup, je viens seulement de le terminer ce matin.
Je me suis régalé, évidemment, du début à la fin.
Je découvre la plume de John Scalzi à cette occasion et c'est un nouveau coup de foudre littéraire. Une véritable bromance mais cette fois, pas avec un poto mais avec un romancier.
Le fait que j'ai mis autant de temps à le sortir de la pile aura été finalement bénéfique : avant de l'ouvrir, j'ai eu l'occasion de voir la première saison de la série Monarch : Legacy Of Monsters et de voir également Shin Gozilla (Godzilla Resurgence).
Et en passant, de m'éclater de rire en lisant le comic books Giant Kokju signé Gerry Duggan et Scott Koblish, un duo qui a œuvre dans le passé sur Deapool. Cela peut vous donner un indice sur le ton de cette bd..
Tout ça pour dire que j'étais parfaitement dans le bain pour rentrer dans l'univers de cette Société Protectrice des Kaijus.
Je me permet de reprendre les mots de la postface de l'auteur pour décrire son livre :
« La SPK, je le dis sans aucun mépris, n'a rien d'une symphonie littéraire tourmentée. C'est une chanson pop. Ce texte se veut léger et entrainant. Trois minutes de mélodies et de refrains accrocheurs à reprendre en chœur avant de poursuivre ses activités quotidiennes le sourire aux lèvres. »

Si l'auteur dit ensuite qu'il s'est bien amusé à l'écrire, je peux dire que je me suis également bien amusé à le lire, morceaux après morceaux. Le proverbe dit : "un éléphant se mange une bouchée à la fois."
"Un bon livre de Kaijus signé John Scalzi se lit une page à la fois."
Bon appétit !
Le roman est traduit par Mikael Cambon (traducteur régulier de Scalzi), pour les éditions L'Atalante, avec une illustration de couverture signée Victorien Aubineau.
Foncez !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com