Publié aux éditions 10/18, 2016, 336 pages. Henry Palace est flic dans une petite ville des États-Unis. Il est appelé pour enquêter car on a découvert dans les toilettes d'un McDonald, un homme pendu. Tout le monde est persuadé qu'il s'agit d'un suicide mais Henry a la conviction qu'il s'agit d'un meurtre. Il met toute son énergie à découvrir la vérité... Dernier meurtre avant la fin du monde démarre comme un polar banal: la découverte d'un corps suivie d'une enquête toute aussi banale. Rien de nouveau à signaler de ce côté-là. Nous sommes bien dans un polar qui respecte tous les codes du genre. Là où le roman devient intéressant, c'est parce qu'il mêle des éléments de SF. En effet, on sait avec certitude qu'une météorite immense va percuter la terre, le 3 octobre prochain, provoquant l'extinction de toute vie. C'est donc dans ces conditions pré-apocalyptiques que l'auteur situe son intrigue. Imaginez une Amérique où l'essence est réquisitionnée pour les forces de l'ordre. Henry Palace est bien le seul à circuler dans une ville déserte. Les gens se suicident en masse ou plaquent leur boulot pour vivre leurs rêves les plus fous. C'est donc pour cette ambiance délétère qu'il faut lire ce roman qui sort des sentiers battus. Le côté SF se mêle habilement à l'enquête du héros qui se raccroche à son boulot car plus rien ne compte désormais. Avec ce premier tome, David H. Winters signe un roman habile et intéressant. A suivre donc...