Présentation
Sur le flanc du mont Hakodate, au nord du Japon, le café Donna Donna offre à ses clients la possibilité de voyager dans le temps, à l'instar du Funiculi Funicula de Tokyo. Parmi eux, une fille qui en veut à ses parents défunts de l'avoir rendue orpheline, un comédien qui se languit de son amour, sa sœur cadette submergée par le deuil, entre autres.

Avis
Troisième opus de cette "série" consacré au café tokyoïte qui permet de remonter le temps. Ce récit nous emmène à Hakodate, ville de la région du Hokkaido, dans le café D ona Dona qui appartient à la famille tenant le Funiculi Funicula.
Selon les mêmes règles, il est possible de voyager dans le temps, le plus souvent dans le passé mais également dans l'avenir. Rien ne peut modifier les événements passés ou à venir c'est donc l'état d'esprit de la personne qui choisit de voyager qui sera modifié.

Quatre personnages seront confrontés à ce choix difficile, Yayoi qui en veut terriblement à ses parents d'être décédés alors qu'elle était toute jeune et ainsi d'avoir en quelque sorte contribuer à ses malheurs, souhaite les rencontrer pour déverser sa colère. Todoroki, un célèbre humoriste se produisant en duo depuis des années vient de remporter avec son ami un grand prix et souhaite faire part de cette nouvelle à sa femme défunte qui l'a toujours soutenu, Reiko ne se remet pas de la mort de sa sœur, seule membre de la famille qui lui restait, et enfin Reiji qui se rend compte de l'amour qu'il porte à son amie d'enfance.

Quatre vies touchées par la mort d'une manière ou d'une autre, dans ce récit il est question de deuil et des sentiments qui l'accompagne, des différentes manières de vivre la perte d'un être cher. En me plongeant dans ce livre j'avais cette appréhension de revivre en quelque sorte les 2 opus précédents, et me voilà à dévorer une fois de plus ces quelques pages. Changement de lieu, développement des personnages existants, et un thème délicat abordé avec douceur.

Une fois de plus ce fut un magnifique voyage à travers le temps et l'espace, des mots justes et une atmosphère particulière que je trouve nulle part ailleurs. En refermant ce ivre, et comme les deux fois précédentes, j'ai bien du mal à me plonger dans une nouvelle lecture.