L’Iconoclaste – janvier 2024 – 134 pages
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Sur les ordres de sa mère, un jeune homme prend la route et se rend dans un village reculé. En vingt ans, il n’a jamais côtoyé que sa mère qui lui a tout appris de son métier de guérisseuse, et une poignée d’inconnus. Comme sa mère, il sent les choses, il entend des cris et des voix que personne d’autre ne perçoit, il sent les choses – qu’elles soient passées ou futures ; il sait parler la langue des choses cachées.
En débarquant au Fond du Puits, une atmosphère âcre et puissante le saisit. Une visite l’attend : celle d’un enfant malade, auprès duquel patiente un homme aux épaules rouges, son père, à l’aura profondément malsaine et violente.
Ce nouveau roman de Cécile Coulon n’a clairement rien à voir avec Une Bête au Paradis qui m’avait laissée complètement de marbre. Ici, l’écriture poétique et l’atmosphère empreinte de mystère – qui m’a fait penser au réalisme magique – m’ont immergée dans l’histoire : je l’ai dévorée d’une traite. La métaphore qui se déploie à la fin m’a beaucoup plu.