Pour l' African American History Month Challenge d'Enna, j'ai envie de lire, mais aussi de voir autour de l'histoire des Noirs américains, de l'esclavage à la Lutte pour les Droits Civiques, jusqu'à aujourd'hui et leur place dans leur pays, mais aussi autour de leur héritage culturel, artistique et engagé.
De nombreux films, séries et documentaires existent, et pour beaucoup disponibles sur les plateformes de vidéos.
Autour des Noirs américains et de leur Histoire, vous pouvez trouver sur le blog ces films, séries et documentaires:
- Mini-série:Unsolved.Sur les meurtres irrésolus de Biggie et Tupac (Netflix- 2017)
- Documentaire: What Happened, Miss Simone?(Netflix, 2015)
- Documentaire: The Black Panthers : Vanguards of the revolution(Netflix- 2015)
Ce documentaire retrace l'histoire fulgurante, l'ascension et la chute de ce label qui a bousculé les codes du monde de la musique, mais aussi de son patron, Suge Knight. Bien sûr, on y croise ceux qui lui ont permis d'être, comme Dr Dre, Snoop Dogg, et évidemment 2Pac. Si la fin est un peu abrupte, il est un très bon documentaire qui nous replonge dans ces années du gangsta rap (l'origine de cette dénomination nous est donnée) et tout le contexte social d'alors. Il est un parfait complément au film Straight Outta Compton vu l'an passé, à la série Unsolved et au film City of Lies.
City of Lies (Prime - 2018) Avec Johnny Depp, Forest Whitaker
Lorsque ce film a commencé, j'ai cru que je l'avais déjà vu tant son début est similaire à la série Unsolved, dans les lieux et jusque dans le jeu des acteurs. Tout comme la série, le film revient sur les meurtres de Biggie et Tupac et nous restitue l'enquête menée par Russel Poole (incarné par Johnny Depp), aidé par le journaliste Jack Jackson (Forest Whitaker). Scandales, corruptions, pratiques policières et politiques douteuses de L.A. sont mis à jour par Russel Poole. Ces révélations ont conduit à son éviction plusieurs années plus tôt, et c'est un homme à la fois déchu et ténu auquel Jack Jackson se confronte puis s'associe. Comme pour la série, le mystère reste entier quant aux meurtriers, tant dans la commande que dans le geste.
C'est grâce à une recherche centrée sur Forest Whitaker que j'ai découvert ce film (l'affiche n'est à mon sens pas du tout réussie) qui nous relate la vie de George Foreman, boxeur américain né le 10 janvier 1949 dans l'Etat du Texas, et considéré comme un des plus puissants punchers de l'histoire.
Sans père, avec un frère et deux sœurs et élevé avec dignité par une mère très pieuse malgré la misère, George se cherche et souffre du regard que l'on porte sur lui. Volontiers bagarreur, il se sert trop souvent de ses poings, se fait renvoyer et lorsque la menace policière le guette, il décide de s'engager dans Joe's Corps, un camp qui vise à fournir une éducation à des jeunes gens. C'est là qu'il rencontre son premier entraîneur, Doc Broadus, avec qui il atteindra le sommet. Mais humilié par sa défaite contre Mohammed Ali, il raccroche les gants et décide de devenir pasteur. Il ouvre un Centre Communautaire, mais ruiné, il remonte sur le ring et devient, à 45 ans, le boxeur le plus âgé à remporter le championnat du monde des poids lourds.
J'ai bien aimé ce film qui m'a beaucoup renvoyée à Rocky. Stallone a dû grandement s'inspirer de la carrière et du tempérament de Foreman pour construire son personnage et ses films tant il y a de similitudes. De facture classique, le film remplit le job: nous montrer qui était George Foreman, sa carrière, mais aussi le contexte social, sportif et un peu politique d'alors.