Gaïa – 2024 – 336 pages
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Ce roman nous transporte en Islande, dans les environs de Reykjavík, sur la péninsule de Reykjanes. Anna Arnardóttir est volcanologue ; elle a une vie de famille stable et confortable, un mari aimant, un fils de vingt ans, une fille de huit ans. Une belle maison. Une vie en apparence parfaite ; si ce n’est qu’Anna demeure marquée par la mort de son père et le désamour et la distance de sa mère.
Depuis quelques jours, des secousses ébranlent la terre, réveillant les volcans et failles sismiques endormis depuis plus de huit-cents ans. Anna est dépêchée sur les lieux pour évaluer les risques. C’est ainsi qu’elle fait la rencontre d’un photographe, Tómas Adler, dont elle va tomber amoureuse.
Un roman dont la lecture se révèle un peu ennuyeuse au début – trop d’informations sur la géologie, des longueurs… Il m’a fallu attendre la page 160 pour que l’intrigue démarre enfin – le moment de basculement s’opère. La tension grimpe d’un coup et elle est double : l’éruption amoureuse chez Anna qui s’apprête à ravager sa vie et l’éruption volcanique qui s’apprête à ravager les environs – double cataclysme. Choisir entre l’amour et ses risques ou le confort d’une vie bien rangée et prévisible? Un roman au thème un peu cliché mais que j’ai malgré tout dévoré, et dont la fin a réussi à me faucher par surprise.