Éditions Flammarion, 2018 (24 pages)
Ma note : 14/20Trois petits cochons décident de prendre leur indépendance, chacun bâtissant sa propre maison. Le premier la fait en paille, le deuxième en bois et le troisième en brique. Mais horreur, malheur ! Un méchant loup passe par là et se dit que l'heure du déjeuner approche à grands pas !
Qui ne connaît pas ce grand classique de la littérature enfantine... Il explore des thématiques telles que la solidarité, la maison comme refuge et la valeur de l'effort. Car bien sûr, construire une cabane avec des briques prend beaucoup de temps mais c'est aussi ce qui sauvera nos trois frères des vilaines griffes du loup. Preuve, si besoin est, que mieux vaut y aller doucement et bâtir des fondations solides plutôt que de tout faire par-dessus la jambe.
Ce conte traditionnel ne fait pas forcément partie de mes histoires préférées. L'effet de répétition (car notre loup tape du pied, cogne et souffle sur les maisons) peut cependant plaire aux plus petits, et la figure du loup rencontre toujours un franc succès, surtout quand l'histoire se termine bien. L'intrigue a été reprise maintes fois. Dans cette version, le loup grimpe sur le toit, passe par la cheminée pour finir... le derrière dans une marmite d'eau bouillante ! Il s'enfuit alors et personne ne le revit : nos trois petits cochons, grâce à la mise en commun de leur intelligence, remportent la partie.
Les illustrations de Gerda Müller sont absolument sublimes. Elles dégagent un petit parfum suranné délicieux. Quel bonheur ! Je trouve touchant que certaines histoires se transmettent de génération en génération. Celle-ci en fait partie et peut intéresser les enfants dès la petite section de maternelle. Et si votre enfant mime les gestes du loup, souffle et rit, c'est que vous aurez fait mouche !
Extraits ...
" - Tape si tu veux, souffle si tu veux, cogne si tu veux. Je n'ouvrirai pas.
Le loup tapa du pied, il souffla, il cogna... Et la maison de briques ne tomba pas. Il tapa, il souffla, il cogna encore. La maison de briques était solide, et le petit cochon riait derrière la fenêtre. "