Le stand dPictus, décoré par Kitty Crowther et quelques autres.
Tout voir à la Foire de Bologne, même
si elle dure quatre jours, est une illusion. Alors, faisons quelques arrêts au détour des allées.
Le stand dPictus ne désemplit pas.
Éditeurs et illustrateurs s'y donnent régulièrement rendez-vous. La plateforme
de livres non publiés met en contact les uns et les autres avec un certain
succès: 80 titres ont trouvé éditeur grâce à elle en cinq ans. Elle met aussi
une centaine de titres en avant chaque année, ses "cent titres remarquables"
(lire
ici).
Les albums en attente d'éditeur.
Cette année, dPictus a également mis l'accent sur les livres de
Palestine, ou à propos de la Palestine.
A propos de la Palestine chez dPictus.
La Palestine était aussi représentée par le Tamer Institute for Community Education de Ramallah. Il fut lauréat du prix Astrid Lindgren en 2009. Ce que j'en écrivais dans Le Soir à l'époque:
"Cette année, et pour la deuxième fois, c'est une organisation qui est honorée par le prix Astrid Lindgren, le Tamer Institute for Community Education. Fondé en 1989 et basé à Ramallah, cet organisme indépendant travaille en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, dans les villages et dans les camps de réfugiés. "Avec persévérance, courage et débrouillardise", explique le jury, "l'Institut Tamer stimule depuis vingt ans le goût de la lecture et la créativité chez les jeunes Palestiniens. Dans l'esprit d'Astrid Lindgren, il considère le pouvoir des mots ainsi que la puissance du livre, du récit et de l’imagination comme des clés essentielles pour le goût de vivre, l'estime de soi et la tolérance."
C'est exactement la ligne de pensée de la créatrice de la célèbre rebelle aux tresses rousses, Fifi Brindacier. Astrid Lindgren a toujours défendu l'idée qu'une littérature de qualité offrait aux enfants une place dans le monde, et au monde, une place chez les enfants."
Le stand du Tamer Institute.
Soutien à la Palestine encore au stand "Drawing for Palestine", où plus de cinquante artistes en littérature jeunesse, principalement Italiens, mais pas que, offraient une œuvre dont la vente ira à une ONG active dans les territoires affectés par le conflit.
Ximo Abadia.
Francesco Chiacchio.
Et encore, ici et là,
L'organisation par les Editions Lecturita d'Argentine d'un concours international de livres d'images afin de promouvoir et encourager la création de livres illustrés pour enfants. Doté de 4.000 $ et accompagné de la publication du livre lauréat, le concours a débuté le 15 janvier 2024 et est accessible jusqu'au 15 juillet 2024, explique Celina Alonso, responsable de la maison d'édition. Il est ouvert aux écrivains et illustrateurs de plus de 18 ans de toute nationalité. Le projet de livre illustré est libre de thème et de technique.Le jury comprendra des auteurs et illustrateurs de renom tels que Ana Sender, Fran Pintadera (lauréat d'un prix IBBY Belgique francophone 2023, lire ici) et Merce Gali (Espagne), Andrés López (Mexique), Nicolás Schuff et Yael Frankel (Argentine), Roger Ycaza (Équateur), Dipacho et Jairo Buitrago (Colombie), Micaela Chirif (Pérou) Lawrence Schimel (États-Unis) ) et Alejandra Acosta (Chili).
Toutes les informations sur le concours sont disponibles ici.
Celina présentant le catalogue des éditions Lecturita à la Foire de Bologne.
Des classiques en italien,
Chez Kalandraka.
Chez Lupoguido.
Chez Adelphi Edizione,...
... Maurice Sendak trône en majesté.
Des titres qui accrochent le regard,
"Buffalo Belle", d'Olivier Douzou.
Charles Berbérian, lauréat BRAW2024.
"Le joueur d'échecs" de David Sala.
Un essai sur Gerda Dendooven.
"Mariedl", de Laura Simonati, primée à Bologne en 2023, en italien.
Moomin, bien entendu.
Les 20 ans de Topipittori, dans une affiche de Beatrice Alemagna.
Les 30 ans de l'album "Devine combien je t'aime", de Sam McBratney et Anita Jeram, chez Walker.
Sorti en 1994 aussi chez Pastel, branche belge de l'école des loisirs.
Publis'her, ou l'édition au féminin.
La solitude de l'artiste à sa tablette graphique.
Le réseau européen.
La Fiera del libro per ragazzi 2024, c'est fini!