Par Gabrielle Viszs dans Accueil le
Auteur : Elen Icreis
Éditions : Vaadasch
Parution le : 18 novembre 2023
416 pages Thème : Fantasy/Post Apo
disponible sur le site de l'éditeur
Fait partie de la série
Les 100 voix Coup de cœur !Survivre n'est pas forcément une chance... C'est ce que vont apprendre à leurs dépens Emma, Noham et Liv. De la veille de l'effondrement de l'humanité à J+31, à travers la France, les États-Unis et la Suède, laissez-vous emporter dans le sillage de leurs secrets, dans un monde où tout a disparu... sauf la cruauté. 100 Voix se sont unies pour délivrer un seul message. Et vous... Y survivrez-vous ?"
Pas de mon nuage, bien entendu, mais de la colère que j'ai pu ressentir à la lecture de ce récit. Une émotion forte qui m'a tenue éveillée durant des heures, où j'ai eu du mal à lire autre chose derrière et où les questions n'ont cessé de fuser en tout sens. Et si tout arrivait plus tôt que prévu ? Comment l'humanité serait réellement ? Qui serait les victimes et qui en serait les survivants ? De plus en plus, (non je ne suis pas complotiste), je me pose des questions. Les films agrémentent allégrement nos idées reçues ou non, d'un monde plus ou moins (ou pas du tout) utopique en cas de guerre bactériologique. des zombies dans certains cas de figure, des monstres assoiffés de sang dans d'autres, mais toujours une idée fixe : celle de la survie. Serions-nous capables de survivre, si nous avions la chance infime de faire partie de ceux qui serait immunisé naturellement (ou d'un vaccin injecté sans le savoir) dans des conditions plus dignes que ce que la plupart des créateurs inventent ? Quand je vois le monde dans lequel nous vivons, j'émets des doutes, des réserves et ce n'est pas parce que je suis une de ceux qui suis bénévole afin d'aider les autres que je serais meilleure. L'avenir ne peut être bloqué, l'esprit humain peut dérailler à tout moment et ce que nous prenons pour acquis n'est que fragile. Il suffit d'un rien pour que tout bascule : la raison, la folie, la joie, la vie, l'espoir tout simplement. Que ferions-nous dans ce cas si ce que l'auteur nous montre dans son récit ? Cela fait un moment que j'ai terminé ce livre et je commence enfin à redescendre.
" Qu'est-ce qui incitait les miraculés à se terrer ? Qu'est-ce qui les poussait, Emma et lui, à se cacher également, s'isoler, amasser des réserves et des biens qu'ils ne pourraient consommer en uns seule vie ? La peur, en l'avenir bien sûr, mais surtout la certitude que l'humanité qui allait, ou non, survivre restait la pire des menaces pour le vivant. L'unique espèce qui ne se contentait pas de ce qu'elle possédait déjà, mais qui voulait toujours plus, lorgnant sur les propriétés de son voisin, convoitant les richesses, les terres, ne cessant ses conquêtes et ses guerres qu'une fois atteintes les limites de sa propre technologie. L'ennemi le plus dangereux de l'homme demeurait l'homme. Cette évidence ne s'arrêterait jamais. "