Auteur : Bernard Werber
Titre : Le temps des chimères
Date de parution : 2 octobre 2023 – Editions Albin michel
EAN : 9782226464798 – 503 pages
4eme de couverture :
50 % humain + 50 % animal = 100 % nouvelle humanité La survie de l’homme passera-t-elle par un changement de forme ?
Et si la solution pour que l’humanité survive aux fléaux à venir était tout simplement qu’elle change de orme ? C’est en tout cas ce que pense Aurore Kammerer, une jeune et brillante scientifique française. Dans un futur proche, au lendemain d’une guerre nucléaire, Aurore crée des êtres nouveaux qui sont le croisement d’humains et d’animaux.
Elle donne ainsi naissance à trois nouveaux spécimens : l’un ailé, capable de voler, l’autre pourvu de doigts palmés afin de nager en profondeur et un dernier, doté de larges mains qui lui permettent de vivre dans les sous-sols terrestres e creusant des tunnels.
Ces trois espèces vont proliférer et proposer d’autres modes de vie mais aussi d’autres formes de pensées. Reste deux interrogations : arriveront-elles à s’entendre entre elles ? et surtout quelle sera la place de l’ancienne humanité face à ces chimères ?
Mon résumé :
La derniere fois que je me suis plongé dans le monde de Bernard Werber remonte un peu je dois dire et j’avais beaucoup apprecié ma lecture. Ici encore une fois je n’ai pas été decu de cette lecture hors norme, qui nous fait voyager au dela du réél et du concevable. Il souleve la question sur l’avenir de l’humanité. Et si on devais en passer par imaginer des etres qui ne soit issu du’a 50% de l’humain et 50% animal ?
L’intrigue du roman s’étend sur une cinquantaine d’années. Au fil des pages, nous suivrons le périlleux chantier du projet Métamorphosis, puis l’évolution des hybrides dans un contexte post-atomique. Il sera bien sûr question des relations entre les trois espèces hybrides (Aerials, Diggers et Nautics), mais aussi de leurs liens avec les humains (les Sapiens).
Dans ce roman, l’homme est amené à s’adapter à l’environnement de son époque. Ce qui donne de nouvelles espèces comme l’homme-chauve souris, l’homme-dauphin et l’homme-taupe capables d’échapper aux tremblements de terre, aux déluges et aux changements climatiques.
Je ne suis pas fan de science-fiction, loin de là, et j’ai meme plutot envie de courir bien loin si on essaye de m’en faire lire. Mais je dois dire qu’avec l’auteur ca reste un vrai plaisir car meme si on baigne dans la SF, on rester bien fort accroché à la réalité ou alors on à plus de facilité à suivre l’histoire, on ne voyage pas dans des galaxies intersiderales à la Isaac Asimov et compagnie.
Mon avis :
J’ai donc une fois de plus bien apprecié le roman, et une fois qu’on tient l’accroche la lecture devient fluide et les pages s’envolent comme un rien.
De dire de plus ? ah si ! lisez-le tout simplement, si vous voulez tout comme moi sortir un peu de votre zone de confort
_ Pour envisager de créer d’autres sous-espèces d’êtres humains, vous prenez-vous pour Dieu?
_ Je me prends, comme vous dites, pour une simple admiratrice de la nature, répond Alice avec calme. Pourquoi chercher dans le ciel un dieu invisible alors qu’il existe un miracle bien visible autour de nous, qui est la nature elle-même? Elle sourit à l’assistance, satisfaite d’avoir prononcé cette phrase qui lui semble essentielle. Elle poursuit :
_ Ces paysages variés, ces fleurs si différentes les unes des autres, ces animaux de toutes formes et de toutes tailles, nest-ce pas déjà le plus grand de tous les miracles ? Je refuse de faire référence à ce « Dieu le Père» que je n’ai jamais vu, mais j’accepte volontiers d’envisager une Mère Nature dont je peux admirer l’œuvre à chaque instant. Et ce que je vois, c’est un monde merveilleux par sa diversité. Un monde avec des millions d’espèces, chacune avec des talents et des capacités spécifiques.