30 livres pour mes 30 ans

Aujourd’hui on vous retrouve avec un article un peu particulier. Pour une fois pas de longs blabla (enfin…) On vous parle juste de 30 livres qu’on aimerait lire d’ici nos 30 ans.


Bon, si vous êtes des habitué.es du blog, vous SAVEZ qu’ici on adore se challenger un peu et que c’est aussi un moyen pour moi de me donner des espaces de liberté dans mes lectures (paradoxalement en planifiant un peu…) étant donné que lire fait partie intégrante de mon métier et que chez nous lecture ne rime pas toujours (malheureusement) avec temps de loisir !

Alors à l’approche de nos 30 ans (oui on vient juste d’en avoir 28 mais il nous faudra bien 2 ans pour être apte à lire tout ça !), on s’est dit qu’on allait dresser une petite liste de ces livres qu’on a « toujours voulu lire » sans jamais leur accorder du temps. Il y a des littératures de l’imaginaire, pas mal de classiques, un tout petit peu de Sciences humaines et aussi de la BD.

Dans l’idéal on aimerait vous emmener avec nous dans cette aventure et vous chroniquer chacun de ces livres… Mais dans la réalité on sait PERTINEMMENT qu’on en sera incapable. Tout simplement parce que parfois, on n’a pas grand-chose à dire de nos lectures (eh oui, incroyable mais vrai, il nous arrive de la boucler !!)
Mais dans le doute, on a quand même évité de mettre trop de poésie et d’essais (ça on s’en est notés trois pour se challenger un peu quand même… Faut arrêter de croire qu’on est incapable d’écrire sur des essais, merde !) parce que ce sont TYPIQUEMENT les livres dont on ne se sent pas toujours capable de parler. Histoire de continuer à nous illusionner plus longtemps, on se dit donc que chacun de ces titres, devrait être chroniquable par votre humble serviteuse… Mais bon, n’ayez pas trop espoir quand même !

Toujours est-il que cet article devrait être agrémenté de liens externes au gré de nos chroniques : les lectures effectuées dans le cadre du « 30 livres pour nos 30 ans », qui figurent ci-dessous, débloqueront les liens vous permettant d’accéder aux chroniques ↓

Livres chroniqués actuellement pour mon challenge personnel 30 livres pour mes 30 ans : 0/30

  • Les dépossédés – Ursula K. Leguin
  • Liens de sang – Octavia E.Butler
  • Enig Marcheur – Russell Hoban
  • La ménagerie de papier – Ken Liu
  • Le chien noir – Lucie Baratte
  • Les oiseaux du temps – Amal El-Mohtar et Max Gladstone
  • La cloche de détresse – Sylvia Plath
  • Les trois mousquetaires – Alexandre Dumas
  • Indiana – George Sand
  • Martin Eden – Jack London
  • Moi ce que j’aime, c’est les monstres – Emil Ferris
  • La nuit – Philippe Druillet
  • Les rigoles – Brecht Evens
  • Pinocchio – Winshluss
  • Fup, l’oiseau Canadèche – Jim Dodge
  • Kitchen – Banana Yoshimoto
  • Brothers – Yu Hua
  • Beloved – Toni Morrison
  • L’homme qui savait la langue des serpents – Andrüs Kivirähk
  • La bouche pleine de terre – Branimir Scepanovic
  • Le créateur de poupées – Nina Allan
  • Anima – Wajdi Mouawad
  • La maison muette – John Burnside
  • Le papier peint jaune – Charlotte Perkins Gilman
  • Ce que nous avons perdu dans le feu – Mariana Enriquez
  • Le bateau-Usine – Kobayashi Takiji
  • Le mineur – Natsume Soseki
  • Les héritiers – Pierre Bourdieu
  • Retour à Reims – Didier Eribon
  • King Kong théorie – Virginie Despentes

Et maintenant parce que ça nous fait plaisir et qu’on se dit que de votre côté, vous êtes peut-être (ou pas hein) curieux.ses de savoir pourquoi ces livres en particulier, on vous explique tout ça ! ↓

Côté littératures de l’imaginaire

Les dépossédés d’Ursula K. Leguin parce qu’on a encore jamais lu d’Ursula K. Leguin et qu’en constatant mes gouts en matière de SF, on en vient souvent à la conclusion que je dois adorer Ursula K. Leguin. I’am a fraud. 🤡

Liens de sang d’Octavia E. Butler car c’est une autrice dont j’ai apprécié découvrir l’œuvre ces dernières années et que la Geekosophe m’a donné envie de poursuivre ma découverte de l’autrice avec ce one shot.

Enig Marcheur de Russell Hoban parce que j’avais très envie de lire ce livre quand j’étais dans ma phase post-apo survival (mais si, la période où j’avais chroniqué Dans la forêt de Jean Hegland, m’voyez) et qu’en prime les éditions Toussaint Louverture l’ont réédité il y a peu donc une excuse de plus pour ENFIN découvrir ce texte.

La ménagerie de papier de Ken Liu parce que j’avais adoré L’homme qui mit fin à l’histoire et aussi parce qu’une influenceuse que j’aime bien en avait parlé en disant que c’était un des meilleurs recueils de nouvelles qu’elle ait jamais lus (rien que ça)… Une information qui pourrait être incriminante pour la susmentionnée influenceuse si cette lecture s’avérait être un total flop… Heureusement donc que je ne me souviens absolument PAS de qui il s’agit 🤡bis

Le chien noir de Lucie Baratte dont je sais uniquement que c’est une version sombre d’un conte classique. Deux personnes en qui j’ai toute confiance en matière de littérature me l’avaient conseillé, voilà qui me suffit !

Les oiseaux du temps d’Amal El-Mohtar et Max Gladstone parce que j’ai entendu dire que c’était une belle histoire d’amour pour les amateur.ices de science-fiction et que les avis sont absolument dithyrambiques et que je veux comprendre le pourquoi du comment de la hype.

Côté littérature classiques

La cloche de détresse de Sylvia Plath, un livre que je voulais fort fort lire à l’époque où je cherchais des récits un peu existentialistes/parlant de dépression… Et que je n’ai finalement jamais eu le courage de lire tant j’ai peur qu’il touche juste et me casse les deux genoux. Maintenant on peut plus reculer, Sylvia, nous voilà !

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas… Bon là franchement ça se passe presque de commentaire. On n’a jamais lu Dumas, ça nous parait un bon point par lequel commencer et puis… Il serait temps nom de Zeus !

Indiana de George Sand parce que l’on n’a jamais lu autre chose de Sand que ses romans champêtres et qu’Indiana est, parait-il, un petit bijou « féministe » (j’espère que les guillemets sont assez gros pour que vous compreniez qu’on est loin du féminisme qu’on connait aujourd’hui) avec une ambiance plutôt romantique. Vendu !

Martin Eden de Jack London parce qu’on a eu une longue période Jack London au début de notre licence mais qu’il ne fait pas partie de ceux qu’on a découverts de l’auteur… Or, il s’agirait, parait-il d’une grave erreur de notre part parce que chef-d’œuvre romanesque absolu, askip. Une erreur qu’on est déterminée à réparer, vous inquiétez pas les copain.es !

Côté Bande dessinées

Moi ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris parce qu’absolument tous les gens que je connais qui l’ont lu l’ont trouvé incroyable et hors du commun, que je l’ai toujours pas lu et que la publication du tome deux approche à grands pas à l’heure où je vous parle (mars 2024) donc gogogo quoi !

La nuit de Philippe Druillet parce que j’adore le style de ce bdéiste et que La nuit est, parait-il, un excellent graphique sur le deuil de l’amour d’une vie (si j’dis pas d’connerie). On est prêtes, z’inquiétez pas ça va bien se passer. 🤧

Les rigoles de Brecht Evens parce qu’elle m’avait été conseillée par une amie et que je suis très intriguée par le style ultra foisonnant et psychédélique d’Evens.

Pinocchio de Winshluss parce que de lui je n’ai lu que J’ai tué le soleil que j’avais adoré mais dont on m’avait dit que c’était loin d’être sa meilleure BD… Sa version de Pinocchio au style hyper cartoonesque m’intrigue. J’espère l’aimer plus que les quatre péquins ayant écrit un commentaire sur Livraddict… Affaire à suivre !

Côté littérature contemporaine

Fup, l’oiseau Canadèche de Jim Dodge parce qu’on m’a parlé d’un récit intergénérationnel touchant et que l’édition illustrée me fait de l’œil à chaque virée en librairie. Je n’en sais plus grand-chose d’autre mis à part que c’est sur la chaine d’Alex Bouquine que je l’avais repéré !

Kitchen de Banana Yoshimoto que j’ai croisé pas mal de fois sur Youtube mais aussi sur le blog d’Aliks Pendragon à l’époque, il me semble. Tout ce dont je me souviens c’est que c’est a priori un roman qui parle énormément aux gens de ma génération (je suis née dans les années 90) pour les thématiques abordées et les questionnements de la protagoniste. Affaire à suivre !

Brothers de Yu Hua parce que cette histoire m’intrigue et que je ne connais pas la littérature chinoise. On y suit, si mes souvenirs sont bons, deux frères durant la révolution culturelle en Chine. Deux frères qui, suite à des choix de vie, vont prendre des chemins diamétralement opposés. Cette dualité m’intéresse, le fait qu’elle oppose deux frères également et je dois dire que le contexte de la révolution culturelle chinoise pique ma curiosité. Mais c’est un sacré bébé (800 pages je crois) donc croisons les doigts pour que je sois pas en train de faire un vœu pieu en disant que je le lirai avant mes 30 ans x)

Beloved de Toni Morrison parce que je ne me suis toujours pas remise de la claque qu’avait été L’œil le plus bleu que j’avais chroniqué. Ici, je ne sais vraiment rien de ce livre. J’imagine que je vais y retrouver les thématiques chères à Morrison. Peut-être que ce livre évoquera la vie des personnes racisées aux États-Unis mais quant à déterminer une période où se déroule l’histoire ou le genre du protagoniste, je n’en sais rien. Je ne sais pas ce que ce livre va me raconter mais je reste dans l’ignorance volontairement pour laisser l’autrice me rouler dessus et procéder à une marche arrière en driftant sur mon corps sans vie ! 🥲

L’homme qui savait la langue des serpents d’Andrus Kivirähk suit aux recommandations d’une ancienne collègue (qui m’a dit de littéralement tout lire de l’auteur) mais aussi sous les recommandations de l’Ourse bibliophile puis sous celles d’Hauntya qui ont toute deux renouvelé ma curiosité envers ce titre. N’ayant jamais lu de littérature estonienne je trouve que c’est par ailleurs l’occasion de faire la découverte d’une nouvelle littérature !

La bouche pleine de terre de Branimir Scepanovic parce qu’on veut le lire depuis notre premier poste en librairie. On avait été attirées par la couverture magnifique et intrigante des éditions Tusitala puis en lisant le résumé, ça avait confirmé notre intérêt pour cette histoire. On vient de me l’offrir il y a peu. Je me souviens de rien mais on m’a dit de ne pas lire la quatrième de couverture de Libretto qui est spoilante. Vous avez là le seul livre de cette liste factuellement présent dans ma PAL… Comme si ce projet risquait de mettre en péril nos résolutions pour l’année 2024… hum hum !🙄

Le créateur de poupées de Nina Allan parce que Margorito dans la vidéo de ses meilleures lectures de l’année 2022 m’avait donné très envie de découvrir ce livre qui a l’air tout à fait atypique !

Anima de Wajdi Mouawad parce qu’après avoir vu une de ses pièces jouée au théâtre il y a de ça quelques années, je me suis toujours dit que je voulais absolument découvrir ce qu’avait écrit cet homme. Il est plutôt connu pour ses pièces de théâtre mais étant donné qu’il n’a écrit qu’un seul roman, ça titille ma curiosité. J’aimerais quoi qu’il arrive, découvrir un jour la trilogie Incendie mais voilà, il fallait faire un choix et mon choix se porte sur l’intrus de sa bibliographie !

Côté littérature gothique

Oui non mais là ça devient très précis nos catégories (et encore vous n’avez rien vu, attendez la suite…) mais ça fait sens dans notre esprit de les réunir !

La maison muette de John Burnside parce que deux de nos anciens collègues aux gouts diamétralement opposés l’avaient aimé et que forcément, ça intrigue. Enfin parce qu’on nourrit une certaine obsession pour les récits comportant des maisons un peu spéciales… On vous parlait il y a peu de La maison dans laquelle mais avant ça il y avait eu la Maison des feuilles ou encore Tu aurais dû t’en aller de Daniel Kehlman. Alors on est chaud patate pour ajouter une maison cheloue à notre collection déjà bien fournie ! 🙂

Le papier peint jaune de Charlotte Perkins Gilman parce que c’est un classique du gothique qu’on n’a toujours pas lu, que la thématique de la folie et notamment de l’accusation de folie pour mieux asservir les femmes nous intéresse. On a découvert cette édition incroyable chez Tendances négatives. La forme du livre prend celle du texte, certaines pages ne sont pas tranchées et tout comme le papier peint de la novella, ces pages pourraient bien receler quelques secrets… On est SAUCÉES !!!

Ce que nous avons perdu dans le feu de Mariana Enriquez parce qu’on m’a dit que c’était du gothique contemporain dans lequel le surnaturel permettait à l’autrice d’évoquer la dictature argentine. N’en lancez pas plus, je suis conquise !

Côté littérature prolétarienne

On vous avait bien dit que vous n’étiez pas au bout de vos peines avec les catégories excessivement précises… : »)

Globalement, on a envie de découvrir ce « mouvement » de la littérature japonaise. Notre choix s’est porté sur deux classiques.

Le bateau-usine de Kobayashi Takiji car c’est le premier roman de littérature prolétarienne dont on a jamais entendu parler. L’ensemble du récit se déroule sur un bateau de pêche (à la baleine je crois ?), on n’en sait pas plus.

Le mineur de Natsume Soseki que j’avais découvert dans la même vidéo que le livre mentionné précédemment. Je ne me rappelle pas trop du sujet mais au vu du titre, j’imagine qu’on va parler du travail dans les mines (de charbon ?). Quel esprit de déduction, je sais ! J’ai choisi de lire celui-ci en second car mon conjoint se l’était procuré en bouquiniste l’an dernier et qu’il est donc à portée de main, dans la PAL (monstrueuse, je vous ai dit que sa PAL était pire que la mienne ? :P) de la personne qui partage ma vie. Faut avoir l’esprit pratique des fois ! 🤓

Côté Sciences humaines

livres pourMais siiii vous savez, ce meme là.

Les héritiers de Pierre Bourdieu parce qu’il faut qu’on arrête de ricaner à chaque fois qu’on voit ce meme alors qu’on n’a même pas lu Bourdieu ! Non on déconne, la vraie raison c’est surtout que la théorie de la reproduction on l’a étudiée au lycée (première ES, RPZ), que Bourdieu c’est un des théoriciens majeurs de la socio contemporaine et qu’on a lu uniquement Sur la télévision de lui qui n’a rien à voir. Donc même si Bourdieu nous fait peur (tout le monde nous dit que c’est incompréhensible, arrêtez de nous faire peur, snif.), on va lire Les héritiers ! Mais alors là, on prévient, vous attendez pas à un article parce qu’on est pas sure d’avoir un truc pertinent à écrire qui soit pas juste la pensée de Bourdieu ingérée puis régurgitée en l’abêtissant.

Retour à Reims de Didier Eribon parce qu’on a souvent entendu dire de-ci de-là que c’était une bonne introduction à la sociologie et que dans le cadre de notre travail, c’est bien d’avoir ce genre de références à conseiller. Bon après on vous cache pas qu’on est curieuses mais que l’aspect « récit de transfuge de classe » nous effraie un peu parce qu’on trouve qu’ils suent souvent le mépris de classe et sont, par conséquent, absolument inblairables mais bon, WE’LL SEE !!

King Kong Théorie de Virginie Despentes parce que j’ai pas lu King Kong Théorie de Virginie Despentes nom de Zeus !!! Un ouvrage dont je sais à quel point il est fondateur pour le féminisme contemporain sur la question du viol notamment. Il parait que c’est très cash pistache (oui, j’ai ricané en utilisant cette expression de merde) voire un peu trash. Je suis plus que prête à découvrir ce livre !


S’en est tout pour cet article qu’on vous avait promis court… On a menti, évidemment, on sait PAS la boucler ! 😈

Si vous êtes arrivé.es jusqu’ici, tout d’abord merci de nous avoir lu.
Ensuite, on espère que cette petite sélection accompagnée de commentaires débilos de notre cru vous aura diverties et que vous êtes prêt.es à suivre nos aventures de lecture.

Y a-t-il des livres parmi cette sélection qui vous font envie ou pour lesquels vous souhaitez renouveler l’urgence qu’il y a à ce qu’on les lise ? N’hésitez pas à nous dire tout ça en commentaires les copaings ! ↓ 😊

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