Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)
ROMAN ADO + ESSAIZoé arrive dans un nouveau collège, dans lequel elle rencontre Gloria, une jeune fille aux cheveux rasés et solitaire. Toutes deux sympathisent immédiatement. Chacune a ses blessures et cela les rapproche. Gloria est malade quand Zoé est orpheline de mère. Dans leur classe, il y a aussi Achille, qui fait du skate, et Ugo qui critique tout le monde est est constamment envoyé chez la CPE. Zoé n'échappe pas à ses remarques... Le souci, c'est qu'Ugo se trouve être le fils d'une femme que commence à fréquenter son père dans son club de vélo, et qu'il va lui donner des cours de musique, car il est prof.
Voici un gentil roman, rempli de bons sentiments, de quelques situations compliquées et épreuves de vie. Mais je n'ai pas été touchée. J'ai trouvé le tout plat, le dénouement cousu de fil blanc et facile. Dommage.
Algorithmes, bientôt maîtres du monde? Aurélie JEAN. La Martinière Jeunesse, octobre 2023
Je craignais que ce titre soit un peu plus complexe que les autres, car les algorithmes me semblent compliqués, mais je l'ai trouvé paradoxalement plus "simple"; ou le ton plus démago. J'ai certes appris des choses mais finalement pas tant que ça: les algorithmes sont ce que nous faisons, et derrière chacun d'eux, il y a un homme. L'autrice fait tout de même le parallèle avec des films de science-fiction, la réalité va-t-elle les rattraper? Pour elle, ils nous offrent une solution. Sa conclusion m'a semblée facile, comme si elle ne savait pas comment terminer son essai.
ROMANVoici un court premier roman qui se lit très bien et qui tient tout du long une certaine tension narrative empreinte de suspense.
Diane connaît tout de Lou, mais Diane ne connaît pas Lou. Pas personnellement. Uniquement par le biais d'Instagram. Aussi se met-elle en tête d'entrer dans son monde fait de luxe, de paillettes de belles destinations et de beau. La rencontre n'a rien de fortuit et Diane, qui sait que tout ne tient à un fil, pénètre ce monde d'apparences et de faux-semblants...
Les chapitres alternent avec des paragraphes courts, écrits en italique, dans lesquels Diane parle à son thérapeute... Pourquoi? Que s'est-il passé? La toute fin nous le dévoile et même si on a senti venir "quelque chose", on ne s'y attend pas totalement.
J'ai passé un très bon moment de lecture! PS: l'autrice est elle-même influence sur Instagram, ce qui apporte d'autant plus de véracité et réalité à son roman.
Le mythe de Pygmalion est ici revisitée dans une nouvelle à l'atmosphère "contemporaine" et sous un prise féministe. Pygmalion a sculpté une magnifique femme qui a pris vie grâce au souffle de la Déesse. Chaque rencontre doit se dérouler d'une certaine manière, selon des règles qu'il a tacitement ordonnées. Mais un jour, elle est tombée enceinte. Les premières années de l'enfant ont été merveilleuses, mais Pygmalion n'a pas supporté la relation mère-fille. Aussi a-t-il décrété que son épouse était malade, et depuis, elle est obligée de garder le lit, veillée par une infirmière et un médecin...
J'ai énormément aimé cette "relecture" que je relirai! L'autrice met le doigt sur des "points de détails" sans équivoque sur les attitudes masculines et féminines qui durent et perdurent. C'est aussi court qu'édifiant!
L'annonce du décès de Paul Auster m'a ébranlée. C'est un écrivain que j'aime beaucoup, tant pour ses livres que des dires et prises de position. Cela faisait pourtant longtemps que je n'avais pas lu l'un de ses romans même si je suivais avec intérêt chacune de ses parutions. J'ai donc été rechercher ses livres dans ma bibliothèque et choisi un que je n'avais pas encore lu.
Ce roman est une longue lettre, rédigée à quelqu'un dont on ignore l'identité tout du long et dont la fin est ouverte. Anna Blume raconte la vie qu'elle mène dans une ville apocalyptique, une ville où a disparu son frère William et qu'elle a décidé d'aller chercher, bien qu'on ait essayé de l'en dissuader. On dirait une ville de fin du monde, où l'humain est réduit à ses plus basses aspirations, où chaque minute est affaire de survie. Une ville sale, une vie d'errances, écumée par les " chasseurs d'objets " et les " ramasseurs d'ordures ", seuls travails disponibles pour pouvoir espérer manger un petit quelque chose au quotidien, où la mort est omniprésente et violente, où le corps est en proie aux affres météorologiques, aux violences des plus bas instincts. Pourtant l'espoir demeure, c'est le seul qui permet de pouvoir tenir. Et puis, il y a ces rencontres improbables, qui éclairent et redonnent foi en l'humain: Isabelle, Sam, Victoria...
Ce roman me renvoie aux peu de romans post apocalyptiques que j'ai pu lire ou films vus! La Routede Cormac McCarthy, Et toujours les Forêts de Sandrine Collette, la série de romans ado U4... C'est dur, gris, sale, violent, et cela sonne toujours terriblement actuel.
BDJ'avais acheté cet album à l'occasion d'une opération 48H de la BD. En rangeant, je l'ai retrouvée et je me suis dit qu'il était temps de la lire. Je ne suis clairement pas le public visé, et même si j'ai parfois rigolé, j'ai aussi soufflé. Il y a quand même pas mal de clichés sur les filles (et comment elles doivent être, leur attitude), les garçons, l'amitié "entre cop's", les Blondes...
Au moins l'ai-je lue!
2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?J'ai commencé ce roman, et j'adore! J'ai immédiatement été transportée aux côtés de la petite Méduse, apportée sur terre depuis la mer aux côtés de ses sœurs, les Gorgones, Euryale et Sthéno, qui l'élèvent. A ses 16 ans, elle désire aller voir le temple qu ise construit non loin de leur crique et se retrouve sous le joug de Poséidon qui a jeté son dévolu sur elle.
En parallèle, nous allons sur l'Olympe auprès d'Héra et de son époux volage Zeus, qui donne naissance à Athéna. Nous sommes au fond des mers aux cotés d'Amphitrite, l'épouse de Poséidon, qui préfère fermer les yeux sur les infidélité de son époux mais s'inquiète de la dernière...
C'est un roman vraiment prenant!
Présentation de l'éditeur André Pastrella, petit Rital de 13 ans, atterrit dans une banlieue de Genève à la fin des années 1970. Une nouvelle école, une maîtresse pas des plus tendres et des copains de classe se révélant de vraies peaux de vache. Une initiation au métier de vivre, celle des coups à prendre et à donner. Mais aussi une éducation sentimentale, un adieu à l'enfance qui prend les chemins de traverse avant de prendre son envol. Entre parents en crise, violence du lieu et premiers désirs, André projette ses rêves vers la Sicile, paradis perdu où il passe ses vacances d'été, mais c'est ici qu'il devra se faire une place.J'avais tellement aimé La soustraction des possibles de cet auteur, que j'ai voulu lire d'autres livres de lui.
3/ Que vais-je lire ensuite? Présentation de l'éditeur Le roman tiré de l'histoire vraie sur l'homme qui a créé les masques en étain pour les gueules cassées lors de la Première Guerre mondiale.1916. Après qu'un tribunal militaire l'a reconnu coupable de lâcheté sur les champs de bataille de France, l'artiste Sam Burke n'échappe au peloton d'exécution que grâce à ses compétences artistiques, qui peuvent être utilisées pour d'autres soldats brutalement défigurés dans les tranchées. Sam se retrouve donc dans un château au bord de la mer d'Irlande, entouré de blessés de guerre et essayant de se remettre de la mort violente de son meilleur ami, Ned. Dans l'atelier des masques en étain, au contact notamment d'Oliver, ancien aumônier militaire qui gère l'institution, et du Sergent Lansdale, mutilé de guerre, Sam va devoir combattre ses propres démons alors qu'il apprend à créer des masques complexes pour cacher les mutilations subies par les soldats qui l'entourent. À des centaines de kilomètres, Katie, toute jeune mère, tente de trouver un sens à sa vie qu'elle voit bouleversée par la guerre. Son mari, Ned, est parti à la guerre avec leur meilleur ami, Sam. Et les mois passent, sans aucune nouvelle des deux hommes...