Saga historique, femme courageuse et contexte de WWII en Suède !

╰☆ Résumé ☆╮

Stockholm, 1931. Depuis la mort de son père, Mathilda Wallin vit seule avec sa mère. Quand cette dernière décède brutalement, Agneta Lejongård, une mystérieuse comtesse, lui annonce qu’elle est désormais sa tutrice et l’emmène dans sa majestueuse propriété de Löwenhof. Rongée par la peur et le doute, la jeune orpheline est alors projetée dans un monde intimidant de luxe et de raffinement. Prise dans le carcan d’un milieu qui n’est pas le sien, Mathilda décide de tout faire pour découvrir le secret qui entremêle son destin à celui des Lejongård. Mais ses recherches sont rapidement entravées par la nouvelle guerre qui menace l’Europe… Dans le tumulte des années 1930, une saga époustouflante qui trace la destinée d’une jeune femme tiraillée entre ses rêves et son histoire familiale.  

✿ Mon avis ✿

On l’appelle la Lucinda Riley allemande et il faut reconnaitre que le talent est là. On est embarqué dans l’intrigue rapidement, majoritairement grâce à la plume de conteuse de l’autrice. Ayant dévoré le premier tome de cette trilogie historique, je ne pouvais que continuer à la lire. Encore une belle réussite ! 

Si ce second tome m’a un tout petit moins convaincue, cela reste toutefois une très bonne lecture. On retrouve le côté qui m’avait charmé : des femmes qui prennent leur place dans la société. Ici, l’héroïne n’est personne jusqu’à ce qu’elle devienne soudainement la pupille de la comtesse. Mais c’est surtout grâce à son caractère et son tempéraement que j’ai aimé Mathilda. Une femme qui n’a pas peur des chiffres, qui gère le domaine d’une main de maitre, qui souhaite passer son permis de conduire alors même que les chauffeurs sont encore monnaies courantes (et que presqu’aucune femme n’a son permis). Une héroïne à la sauce Charleston, pour sûr. 

On s’y attend : révélations et questions d’héritage sont au menu de ce livre. Après tout, avec un titre pareil, la surprise n’est pas de taille lorsqu’on découvre le pot-aux-roses. J’ai trouvé la seconde moitié bien plus prometteuse et entrainante que la première. L’intrigue met en effet un peu de temps à démarrer… Mais une fois que les péripéties sont engagées, les événements s’enchainent, le tout sur fond de toile « WWII » puisque le récit se déroule entre 1931 et 1945.

S’il y a une chose qui m’a ennuyée et en laquelle je n’ai pas cru dans ce tome-ci par contre, c’est bien la romance. Ce Paul, qu’est-ce qu’il m’a emm*****. Franchement, l’héroïne aurait pu trouver mieux que lui ! J’ai beaucoup aimé le rôle d’Ingmar et Lennard mais pour les deux autres protagonistes masculins, on peut aller se coucher. Grrrr (vous voyez comme je fus investie :p). 

Dans l’ensemble, une lecture conséquente au niveau du nombre de pages mais qui ne se remarque pas du tout dans le temps passé à lire. J’ai dévoré ce tome 2 plus vite que l’éclair et je pense bien enchainer rapidement sur la promesse de Solveig, troisième et dernier volet des Héritières ! Un poche parfait pour l’été mais prenez garde, il se pourrait bien que vous ayez besoin de la trilogie entière pour vous maintenir occupé durant vos vacances 😉 

Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition. 

 CHRONIQUE 918 – Juin 2024

• Parution : 2023 (poche)
• Editeur : Charleston
• Nombre de pages : 662 p
• Genre :  Historique