Publié aux éditions De Saxus, 2024, 985 pages. J'avais lu le premier tome de la trilogie en décembre et je m'étais vraiment régalé. Ce deuxième tome est encore plus gros et c'est également pour moi une excellente lecture! Pour rappel, dans le premier tome, une nuit éternelle règne dans cet univers où les vampires n'ont cessé de se multiplier. Gabriel de Leon est un chasseur de vampires, peut-être le plus doué. Il est lui-même à moitié vampire ce qui fait de lui un être à part. Alors qu'il a sauvé le Saint-Graal, un être censé mettre fin au règne des vampires, Gabriel doit faire équipe avec une liathe. Traqué de toutes parts, Gabriel nous raconte son histoire tandis qu'il est toujours emprisonné dans un donjon... Une fois de plus, j'ai adoré retrouver la plume de l'auteur à la fois drôle, épique. C'est plein de rebondissements. Dans ce tome, Gabriel est traqué de toutes parts: les vampires, les Saint-d'argent qu'il a trahis. On n'en apprend peut-être un peu moins dans ce tome et c'est bien normal car c'est ici que l'auteur développe son intrigue. C'est un tome qui alterne aussi les points de vue entre celui de Gabriel et celui de Célène, permettant de dynamiser le tout. C'est un roman très épais (985 pages au compteur) et qui souffre parfois de longueurs ou en tout cas de scènes qui se ressemblent. Mais hormis ce léger bémol, cette lecture a été excellente d'un bout à l'autre. Les personnages sont fins, ciselé et adoptent de nombreuses facettes qui les rendent profonds et sincères. On s'enfonce dans la noirceur de certains clans vampiriques. L'auteur bat en brèche le mythe romantique du vampire. Ici c'est un être cruel, assoiffé de sang et pervers. Quant aux personnages secondaires, ils prennent davantage de place. Il n'y a pas que le héros dans ce roman: il y a aussi les autres qui comptent. Ajoutez à cela l'humour sarcastique de l'auteur et vous obtenez un deuxième tome très intéressant. C'est encore une fois un carton plein pour moi et je n'ai qu'une envie à l'issue de cette lecture, lire la suite qui s'avère grandiose.