Les Tunnels des opprimés - Alexandre Roucheyrolle

Un sujet intéressant, mais une plume au relief absent et trop répétitive pour me faire voyager.

Marshall a la vie que beaucoup souhaiteraient avoir. Enfant talentueux, il accède à 31 ans au poste de ses rêves, celui de général des armées de France. Puis, il rencontre sa femme avec qui il fonde une famille, heureuse. Pourtant un jour son univers s'effondre : un funeste accident de voiture emporte la source de son bonheur. Marshall, profondément dévasté par la perte de ses proches, ne veut qu'une chose : retrouver la sérénité d'antan. Mais, en s'exilant dans la maison de campagne de ses parents, il tombe sur une surprenante vidéo. Son père, décédé peu de temps avant, lui révèle son incroyable destin... Marshall sera-t-il à la hauteur ?

Dans ce roman mêlant événements historiques et science-fiction, Alexandre Roucheyrolle signe un roman captivant où actions et émotions s'enchaînent dans une odyssée à travers le temps.

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Sophie ainsi que les du . Concernant la plume d'Alexandre Roucheyrolle, jeMais c'est sans compter le destin qui est parfois cruel etDu coup, comment vous en dire plus, sans vous spoiler... Disons que c'est une mission (enfin uneLe problème, c'est qu'elles sont très répétitives. Pas au niveau de l'endroit, vu que l'histoire se passera un peu partout dans le monde, mais au niveau du déroulement, tout comme du vocabulaire employé avec des mêmes mots et/ou expressions qui reviennent très souvent. Éditions Jets d'Encre pour l'envoi de ce livre numérique. (Livre dont une scène se passe à Noël ou le Jour de l'an (ou réveillon) (hors livre de Noël)) Défi Lecture 2024
n'ai malheureusement pas accroché. Sans vouloir être méchante (je donne juste mon ressenti), je l'ai trouvée relativement plate, ne véhiculant aucune émotion, avec beaucoup de répétitions (incalculable et sulfateuses, par exemple, reviennent plusieurs fois par chapitre), des dialogues qui manquaient de naturel, et des actions relativement similaires. Du coup, même si l'idée de base est intéressante, je me suis ennuyée dans ma lecture.
J'en profite pour valider la catégorie n°60 Concernant la couverture, je la trouve magnifique. La montre (choix très pertinent au vu du sujet) représente le fameux tunnel et j'aime énormément l'effet de fumée/nuages ainsi que le jeu des couleurs.
vous enlève les personnes à qui vous tenez le plus. Anéanti, Marshall quitte tout pour tenter de remonter la pente. Pour se faire, il va "s'exiler" loin de tout à Monsac, un petit village du Périgord, où ses parents ont une maison de campagne.
Marshall est un homme qui a tout pour lui. Des parents aimants, une épouse amoureuse, un fils qui fait son bonheur, il a atteint le plus haut grade de son travail à un très jeune âge... La vie dont tout le monde pourrait rêver, en somme.
mission générale qui comporte plein de petites missions) que je trouve noble et intéressante et avec du potentiel.
C'est là-bas qu'il va faire une très étrange et incroyable découverte : l'héritage de son père. Une mission qu'il a laissé à son fils en qui il a toute confiance. Mission dont je ne peux pas vous parler en détail, vu qu'elle n'est pas mentionnée dans le résumé.

Sans compter que l'on ressent (enfin du moins pour ma part) que c'est un
Du coup, même si chaque mission est différente, elle reste assez semblable à la précédente et, en tant que lectrice, j'ai ressenti de la lassitude. Les avants/après mission sont du même acabit. L'auteur s'est vraiment focalisé le but, sans essayer de vraiment en sortir. Par exemple, il n'y a pas vraiment de descriptions de paysages ou de bâtiments poussées. Pourtant, entre la France, l'Afrique, l'Asie, l'Amérique et j'en passe, il y avait matière à faire et j'aurais aimé avoir un peu plus l'opportunité de pouvoir me projeter.
récit qui est raconté (par un personnage à un autre). Ce sont des faits mis les uns après les autres, un enchaînement de situations, d'actions, de décisions. Ce qui fait que cela n'a véhiculé en moi aucune émotion. Même dans les moments importants de la vie de Marshall, je n'ai rien ressenti.
Un peu comme lui lorsqu'il découvre ce truc de malade que n'importe qui remettrait en question en se demandant s'il ne rêve pas ou en ayant peur de ne pas être à la hauteur... Mais non, pour lui ça vient de son père décédé, alors c'est tout à fait normal et il ne se pose absolument aucune question... Alors que, de base, c'est un militaire, donc quelqu'un de très cartésien.
J'ai aussi eu plusieurs fois un petit haussement de sourcil devant certaines décisions de l'auteur que je n'ai pas forcément comprises. La temporalité m'a aussi laissée perplexe : le temps des missions et le temps réel n'avaient pas l'air d'être le même, mais rien n'a été clairement expliqué.
Concernant la fin, j'avoue qu'à un moment, j'ai commencé à avoir un regain d'intérêt du fait de ce que proposait Alexandre Roucheyrolle. Oui, j'ai quand même eu envie de savoir comment tout cela finissait.
En résumé, et j'en suis désolée pour l'auteur, mais je n'ai pas accroché à son roman. L'histoire était prometteuse et intéressante, mais la façon dont elle est narrée de façon trop linéaire, sans relief, plus le côté répétitif des missions, sans compter le même vocabulaire qui revient encore et encore ainsi l'absence de descriptions et d'émotions ont fait que je n'ai pas apprécié ce livre autant que je l'aurais aimé.

Pour le dévorer, c'est par ici .