Résumé :Il en pince pour elle.Elle ne le pense pas sincère.Ils sont forcés de cohabiter pendant deux semaines.
Kelsey Gardner, jeune cheffe d'entreprise, travaille sous la supervision de JP Cane. Le hic ? Il n'arrête pas de lui faire du gringue et de la provoquer, ce qui horripile Kelsey, que les gros dragueurs et les relations sans lendemain n'intéressent pas.
Lorsqu'ils sont envoyés deux semaines à San Francisco pour travailler sur un développement immobilier et forcés de partager un appartement, Kelsey ressent un mélange de panique et d'excitation. Ce projet est pour elle l'occasion de faire ses preuves et elle refuse que JP vienne tout gâcher.
À sa grande surprise, JP se montre prévenant et multiplie les attentions. Plus elle apprend à le connaître, plus Kelsey lui découvre des facettes cachées... Pour couronner le tout, il passe son temps torse nu, ce qui trouble Kelsey au plus haut point. Pourtant, si elle est bien convaincue d'une chose, c'est que JP et elle ne sont vraiment pas faits l'un pour l'autre.
Mon avis :Une entrée en matière truculente, qui laisse rapidement entrevoir que l’histoire sera moins légère qu’elle n’y paraît. Il faut toujours se méfier des apparences. C’est d’ailleurs le plus gros défaut de l’héroïne, qui projette sur le héros des interprétations sans fin, alors qu’ils ont plus de points communs qu’il n’y paraît, notamment l’insécurité.
J’ai adoré cette histoire qui allie légèreté et profondeur, sans prise de tête. Je suis incapable de dire précisément de quoi ces 600 pages sont faites, tant l’intrigue m’a baladée à travers des rebondissements plaisants, offrant un chouette moment de lecture. Les héros évoluent en huis clos sur des tropes efficaces : proximité forcée, he falls first and harder.
Cela dit, les moments d’hystérie du héros, proches de la violence verbale sous couvert de sarcasme et de rhétorique, ont fini par me lasser et surtout m’inquiéter. Ces phrases ironiques frôlent l’humiliation pour l’héroïne, révélant une certaine toxicité.
Quant à l’héroïne, elle tourne en rond dans ses préjugés, ce qui devient un peu lourd à la longue. Je comprends ses insécurités, mais cela la rend aussi empathique qu’une pierre à pain. C’est dommage et peu vraisemblable.
Au plaisir.