Pauline, quittée par son mari Ben, se retrouve obligée de vivre chez ses parents avec son fils de quatre ans. D’abord abattue, elle décide de ranimer ce qui avait fait tenir sa relation avec Ben jusque là. En lui envoyant, chaque jour, le souvenir d’une histoire liée à leur rencontre, elle tente de rappeler à Ben, qui l’a peut-être oublié, qu’ils se sont aimés.
– Vous n’avez plus à craindre le malheur. C’est au plus fort de son étreinte que l’on apprécie le plus les choses positives. Lorsque le bonheur est normal, on ne le remarque pas.
– C’est quand on est à l’apogée du malheur que l’on apprécie le plus le bonheur.
Nous observons en silence les gouttes qui ruissellent sur la vitre. J’ai compris le message. Je ne dois plus avoir peur des orages. Le parfum du bonheur et plus fort sous la pluie.
Pauline et Ben ont un fils Jules. Le monde de Pauline s’écroule lorsque son mari décide de demander le divorce. Cette dernière est prête à tout pour lui rappeler que leur histoire d’amour est une évidence, elle va donc lui envoyer des lettres pour l’aider à ce souvenir de tous ces moments heureux qu’ils ont vécu ensemble. Le fait d’être séparée de son mari, cela va lui ouvrir les yeux sur sa vie, ses liens familiaux, mais également sa relation avec son fils adoré.
Une lecture qui aborde plusieurs thèmes de la vie tels que la relation mère/fille ou entres sœurs, l’alcoolisme, la dépression, le divorce, le burn-out ou encore la perte d’un enfant. J’avoue que j’aurais aimé avoir ce dernier trigger warning, car étant enceinte, j’aurais choisis de le lire à un autre moment. Cette histoire est une belle leçon de vie pleine d’épines, mais aussi de douceur.
J’ai passé un très bon moment de lecture, j’ai ri, j’ai espéré, j’ai été touchée et j’ai pleuré. On s’attache aux personnages et on espère avoir un happy end. Une fois de plus, l’autrice nous peint une histoire que l’on a vécu ou que l’on peut vivre. J’aurais aimé une autre fin, mais celle choisit est finalement très réaliste. Une histoire très touchante.