Un T5 que j'ai adoré !
Alors qu'il se croyait débarrassé d'elle pour quelques jours, le capitaine Dumouriez débarque sur l'île-de-Bréhat où la commissaire Laure Dentrec est retenue prisonnière. Retrouvée sur une scène de crime l'arme à la main, la voici soupçonnée du meurtre d'un journaliste. Pour la présumée coupable, Dumouriez représente désormais l'unique espoir de se sortir du pétrin. Pourtant, lorsqu'il cherche à connaître les véritables raisons de sa présence sur l'île, celles-ci demeurent bien mystérieuses...
Entre fausses pistes et rebondissements, Philippe Harant embarque son fidèle capitaine au cœur d'une nouvelle intrigue au suspense haletant, dans un voyage aussi palpitant qu'inoubliable en direction de l'île-de-Bréhat et de son charme si singulier.
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Lisa ainsi que les du . Concernant la plume de Philippe Harant, j'ai pris beaucoup de plaisir à la retrouver. Comme Éditions Jets d'Encre pour l'envoi de ce livre numérique. (Livre contenant une conversation téléphonique) Défi Lecture 2024
dans ses livres précédents, elle est agréable, fluide, pleine d'humour et de belles descriptions.
Je tiens à préciser que, encore une fois, je n'ai vu aucune coquille. C'est tellement rare de nos jours (que ce soit en auto-édition, ou avec les petites et grandes maisons d'édition), que je tenais à le signaler. ^^
Une petite précision avant de commencer plus avant, ce tome est le cinquième de la saga, mais il peut tout à fait être lu indépendamment, sans aucun souci de compréhension, comme cela a été le cas pour moi qui n'ai pas lu les T1 et T2. Il y a juste quelques petites références aux tomes précédents.
Dumouriez est capitaine de police et vit sur Sept-Îles avec Gredin, son berger de Bergame. Il est bourru, ne s'embarrasse pas avec la politesse, est souvent cynique voire parfois sarcastique, et le respect des procédures ne lui parle que peu.
J'en profite pour valider la catégorie n°36 Concernant la couverture, je l'aime bien. Le fait qu'elle soit en noir et blanc donne un léger côté angoissant et fait d'autant plus ressortir le portail rouge. J'aime également le fait de voir un bâtiment en pierre de taille, comme évoqué plusieurs fois dans l'histoire.
C'est pourquoi lorsqu'elle l'appelle, Dumouriez est tout saufDumouriez va alors se lancer dans une enquête que le
Ici, notre cher capitaine est aux anges : la reine mère, à savoir sa cheffe la commissaire Laure Dentrec, vient de prendre quelques vacances au pied levé. Quel aubaine ! Il ne va plus l'avoir sur le dos et va pouvoir faire ce qu'il préfère : glander au lieu de travailler.
ravi. Elle réussi à lui pourrir "ses" vacances ! Cependant, face à la détresse qu'il perçoit dans sa voix, il n'hésite étonnamment pas et file la rejoindre sur l'île-de-Bréhat où il va apprendre qu'elle est accusée de meurtre.
Bon, il a toujours voulu se débarrasser d'elle, certes. Elle est toujours sur son dos, c'est un fait. C'est une empêcheur de glander en rond, d'accord. Mais de là à la croire capable de commettre un meurtre de sang froid, il y a quand même un pas que notre bourru capitaine n'est pas encore prêt à franchir.
procureur local lui laisse quatre jours pour mener, et encore, de mauvaise grâce. Il sera épaulé par Michel, le maire, ainsi que par la garde-champêtre Frédérique Eliès. Cette dernière va faire les frais du caractère de cochon du capitaine mais, même si elle est gentille, elle ne se laisse pas pour autant faire. Ce qui amène quelques répliques piquantes et savoureuses.
Ils vont parcourir l'île sud de Bréhat, ainsi que quelques autres petitesJ'ai retrouvé avec plaisir le capitaine Dumouriez et ai mené l'enquête à ses côtés avec
pour tenter de résoudre cette affaire pour le moins atypique. Mais, sans indices, l'affaire s'annonce mal. Il en faut cependant plus pour échauder notre grand escogriffe qui ne va rien lâcher, quitte à braver le caractère des résidents à l'année, tout comme le climat peu hospitalier de la Bretagne à cette période. N'oublions pas le vandale non plus, qui va jeter de l'huile sur le feu.
Une petite chose qui m'a beaucoup plu, c'est de lire que notre protagoniste avait un indice que nous, nous n'avions pas. Cela m'a encore plus accrochée à l'enquête, avide de savoir quels allaient être les prochains mouvements du beau blond brun (lisez le livre, vous comprendrez ;-) ). détermination (je n'étais pas très loin de la vérité, d'ailleurs). Cette dernière allie réflexion, action et humour dans un savoureux mélange. J'ai juste été légèrement refroidie, non pas par le temps pluvieux et venteux de l'île-de-Bréhat, mais par le comportement du policier envers son équipière. J'ai trouvé que c'était gratuit et méchant, même pour lui. Vous m'avez déçue, capitaine...
À contrario, j'ai beaucoup apprécié découvrir les nouveaux personnages de ce tome, entre une vieille dame qui a encore du mordant, un maire gentil et juste (mention spéciale pour le trousseau !), une garde-champêtre avec du caractère, une baronne cultivée et mystérieuse, des tenanciers et clients de bar qui feront les frais du caractère du capitaine... Non, franchement, ce petit monde hétéroclite était vraiment bien travaillé.
En résumé, j'ai passé un très bon moment avec ce T5. La plume y est agréable et fluide, pleine d'humour, les personnages travaillés et attachants (avec un capitaine Dumouriez toujours égal à lui-même), l'enquête bien ficelée, très agréable à suivre et qui allie suspense et rebondissements. J'ai aussi beaucoup apprécié découvrir l'île-de-Bréhat.
Concernant la fin, j'ai apprécié que le rythme s'accélère, jusqu'aux révélations finales. L'épilogue termine l'histoire avec une petite touche d'humour agréable et bienvenue.
C'est un policier que je vous recommande sans souci.
Pour le dévorer, c'est par ici .