La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

Par Caroline @Lounapil
Publié aux éditions Pocket, 2024, 485 pages. Tout commence par la disparition de Lulu, six ans, au bord d'un lac, alors qu'elle passait l'après-midi en famille. Des années plus tard, sa sœur n'a jamais renoncé. Elle continue de la chercher, persuadée qu'elle est toujours en vie, retenue contre son gré. Elle enquête du côté de Needless Street sur les traces de Ted, un homme étrange... Ce roman est assez atypique en raison de sa narration éclatée, aux multiples points de vue. Le lecteur va notamment faire la connaissance de Ted, un homme qui semble perturbé et limité. Il aura aussi le point de vue de son chat Olivia et bien d'autres. Il faut donc se laisser porter par cette intrigue qui peut sembler décousue à première vue. J'ai lu avec intérêt ce roman basé notamment sur la psychologie des personnages parce qu'il faisait partie du Prix des nouvelles voix du polar. Je reste assez mitigée à l'issue de cette lecture. J'ai aimé certains aspects du roman comme cette manière de narrer les choses ou encore le personnage de Ted très malaisant. Cependant, j'ai assez rapidement découvert le pot aux roses et j'ai trouvé le dénouement bien trop tarabiscoté. L'autrice enchaîne les retournements de situation et j'ai été un peu perdue par tous ces rebondissements et ces explications. Ce roman n'a, hélas, pas fonctionné avec moi même si je lui ai trouvé certaines qualités. Dommage.