Titre : Vent d'est, vent d'ouestAuteur : Pearl Buck.Éditeur :Le livre de poche.Date de parution : 1976.
Genre :Contemporaine, Drame.Résumé : "Vent d'est, vent d'ouest" raconte comment une jeune femme chinoise élevée dans les traditions ancestrales (pieds bandés, préparation à une vie d'épouse soumise, etc) se retrouve au moment de son mariage déstabilisée par ce mari qui a étudié en Occident et en est revenu avec une toute autre idée de l'existence. Il ne peut échapper au mariage arrangé, mais est bien décidé à "libérer" son épouse des traditions qui selon lui ne peuvent plus continuer d'exister.Un roman que j'ai récupéré chez mes grands-parents, que ma Maman avait lu pendant les années 80. Et franchement, ce fut une bonne surprise…
L'histoire se divise en deux parties. Dans la première, nous avons le début de la relation entre Kwei-Lan et un homme de sa race, mais qui revient d'Europe. Il ne connaît plus rien à leurs coutumes ou à leur rite… Dans la seconde partie, on retrouve le frère de Kwei-Lan, qui revient dans son pays après des années en Amérique avec sa femme, une étrangère…
Que ce soit dans l'une ou l'autre des parties, je n'ai eu aucun mal à suivre les aventures Kwei-Lan et de ses proches. L'histoire est originale et nous montre une autre vision du monde, de l'amour et des relations avec des coutumes ou des rites différents. Certes, ces sociétés ont dû évoluer avec le temps, mais cela nous montre des choses différentes et nous fait comprendre certaines choses également.
Même si la fin est ouverte, car on suit vraiment qu'une période de leur vie, cela reste une bonne conclusion pour ce roman. On en garde une excellente morale à mon avis.
Du côté des personnages, Kwei-Lan est une jeune fille attachée aux coutumes de sa famille et de son peuple, qui se retrouve marié à un homme revenant d'Europe et qui a oublié tout de son peuple. Du coup, ils vont apprendre à se connaître et à trouver un terrain d'entente pour que tout le monde puisse s'y retrouver. Je ne me suis pas attachée à 100 % à ce personnage, car j'ai eu du mal à réellement la comprendre. Mais cela n'entache en rien ma lecture.
Concernant le frère de Kwei-Lan, finalement, on ne peut pas réellement apprendre à le connaître, car son histoire est racontée du point de vue de Kwei-Lan. Néanmoins, on voit comment elle vit cette histoire de mariage à travers ses yeux. C'est assez original comme principe.
Le style de l'auteur ne m'a pas vraiment perturbé, j'ai plutôt même bien-aimé. J'ai trouvé la plume entraînante, qui nous permet de profiter pleinement de ces deux histoires.
Un roman présentant une autre culture, qui permet de nous éveiller à des peuples différents à travers deux histoires atypiques pour nous aujourd'hui.
Genre :Contemporaine, Drame.Résumé : "Vent d'est, vent d'ouest" raconte comment une jeune femme chinoise élevée dans les traditions ancestrales (pieds bandés, préparation à une vie d'épouse soumise, etc) se retrouve au moment de son mariage déstabilisée par ce mari qui a étudié en Occident et en est revenu avec une toute autre idée de l'existence. Il ne peut échapper au mariage arrangé, mais est bien décidé à "libérer" son épouse des traditions qui selon lui ne peuvent plus continuer d'exister.Un roman que j'ai récupéré chez mes grands-parents, que ma Maman avait lu pendant les années 80. Et franchement, ce fut une bonne surprise…
L'histoire se divise en deux parties. Dans la première, nous avons le début de la relation entre Kwei-Lan et un homme de sa race, mais qui revient d'Europe. Il ne connaît plus rien à leurs coutumes ou à leur rite… Dans la seconde partie, on retrouve le frère de Kwei-Lan, qui revient dans son pays après des années en Amérique avec sa femme, une étrangère…
Que ce soit dans l'une ou l'autre des parties, je n'ai eu aucun mal à suivre les aventures Kwei-Lan et de ses proches. L'histoire est originale et nous montre une autre vision du monde, de l'amour et des relations avec des coutumes ou des rites différents. Certes, ces sociétés ont dû évoluer avec le temps, mais cela nous montre des choses différentes et nous fait comprendre certaines choses également.
Même si la fin est ouverte, car on suit vraiment qu'une période de leur vie, cela reste une bonne conclusion pour ce roman. On en garde une excellente morale à mon avis.
Du côté des personnages, Kwei-Lan est une jeune fille attachée aux coutumes de sa famille et de son peuple, qui se retrouve marié à un homme revenant d'Europe et qui a oublié tout de son peuple. Du coup, ils vont apprendre à se connaître et à trouver un terrain d'entente pour que tout le monde puisse s'y retrouver. Je ne me suis pas attachée à 100 % à ce personnage, car j'ai eu du mal à réellement la comprendre. Mais cela n'entache en rien ma lecture.
Concernant le frère de Kwei-Lan, finalement, on ne peut pas réellement apprendre à le connaître, car son histoire est racontée du point de vue de Kwei-Lan. Néanmoins, on voit comment elle vit cette histoire de mariage à travers ses yeux. C'est assez original comme principe.
Le style de l'auteur ne m'a pas vraiment perturbé, j'ai plutôt même bien-aimé. J'ai trouvé la plume entraînante, qui nous permet de profiter pleinement de ces deux histoires.
Un roman présentant une autre culture, qui permet de nous éveiller à des peuples différents à travers deux histoires atypiques pour nous aujourd'hui.