Titre : La Gare de WannseeAuteur : François-Olivier Rousseau.Éditeur :Le livre de poche.Date de parution : 1988.
Genre :Historique.Résumé : Le Wannsee, grand lac bordé de forêts, marque aujourd'hui la frontière occidentale de Berlin-Ouest. La gare de Wannsee était autrefois un carrefour important, à l'époque où la capitale allemande attirait les artistes du monde entier ; en particulier les deux héros de ce livre, Sven et Nils. C'est à une magistrale et poétique résurrection d'un monde à jamais disparu que {la Gare de Wannsee} nous convie : monde à mi-chemin de la bohème et de la petite-bourgeoisie, où se côtoient rapins désargentés, fils de famille, logeuses cocasses, une poétesse excentrique, des demoiselles complaisantes, des modèles nus, une écuyère de cirque, sans oublier le génial et inquiétant Pasewalk. Entre les pensions de famille minables et les ateliers de fortune, ce petit groupe d'artistes essaie d'apprivoiser la gloire, au cours de tribulations savoureuses où les intrigues sentimentales alternent avec les premières expositions et les scandales que suscitent leurs tableaux.Un roman récupéré chez mes grands-parents dans la chambre de ma Maman, que j'eus envie de découvrir par la suite pour m'éloigner de mon genre habituel…
L'histoire se concentre autour de deux jeunes peintres suédois, Sven et Nils, qui viennent s'imprégner de la scène artistique berlinoise. La gare de Wannsee, lieu de leurs escapades et de leurs rencontres, devient le point de convergence de leurs aspirations et de leurs doutes.
L'auteur a le talent de nous faire vivre les événements avec une intensité rare. On suit les pas de plusieurs personnages, chacun avec ses propres motivations et ses propres secrets. Un jeune résistant allemand, un haut fonctionnaire nazi, une femme juive… Leurs destins vont se croiser de manière inattendue, créant une tension palpable tout au long du récit.
Ce qui est particulièrement réussi, c'est la façon dont François-Olivier Rousseau parvient à humaniser ses personnages, même les plus monstrueux. On comprend les mécanismes psychologiques qui les poussent à agir ainsi, sans pour autant excuser leurs actes. Cette complexité rend les personnages d'autant plus attachants et mémorables.
La fin du roman est à la fois bouleversante et pleine d'espoir. Rousseau nous offre un dénouement inattendu qui nous rappelle que même dans les heures les plus sombres, l'amour, la solidarité et la résistance peuvent triompher. C'est un message fort et universel qui résonne encore aujourd'hui.
Le style de François-Olivier Rousseau est à la fois élégant et précis. Il maîtrise l'art de la description, nous transportant dans les lieux et dans les époques qu'il évoque. Sa plume est fluide et agréable à lire, ce qui rend la lecture de ce roman d'autant plus addictive.
Un roman essentiel qui nous rappelle l'importance de se souvenir du passé pour mieux construire l'avenir.
Genre :Historique.Résumé : Le Wannsee, grand lac bordé de forêts, marque aujourd'hui la frontière occidentale de Berlin-Ouest. La gare de Wannsee était autrefois un carrefour important, à l'époque où la capitale allemande attirait les artistes du monde entier ; en particulier les deux héros de ce livre, Sven et Nils. C'est à une magistrale et poétique résurrection d'un monde à jamais disparu que {la Gare de Wannsee} nous convie : monde à mi-chemin de la bohème et de la petite-bourgeoisie, où se côtoient rapins désargentés, fils de famille, logeuses cocasses, une poétesse excentrique, des demoiselles complaisantes, des modèles nus, une écuyère de cirque, sans oublier le génial et inquiétant Pasewalk. Entre les pensions de famille minables et les ateliers de fortune, ce petit groupe d'artistes essaie d'apprivoiser la gloire, au cours de tribulations savoureuses où les intrigues sentimentales alternent avec les premières expositions et les scandales que suscitent leurs tableaux.Un roman récupéré chez mes grands-parents dans la chambre de ma Maman, que j'eus envie de découvrir par la suite pour m'éloigner de mon genre habituel…
L'histoire se concentre autour de deux jeunes peintres suédois, Sven et Nils, qui viennent s'imprégner de la scène artistique berlinoise. La gare de Wannsee, lieu de leurs escapades et de leurs rencontres, devient le point de convergence de leurs aspirations et de leurs doutes.
L'auteur a le talent de nous faire vivre les événements avec une intensité rare. On suit les pas de plusieurs personnages, chacun avec ses propres motivations et ses propres secrets. Un jeune résistant allemand, un haut fonctionnaire nazi, une femme juive… Leurs destins vont se croiser de manière inattendue, créant une tension palpable tout au long du récit.
Ce qui est particulièrement réussi, c'est la façon dont François-Olivier Rousseau parvient à humaniser ses personnages, même les plus monstrueux. On comprend les mécanismes psychologiques qui les poussent à agir ainsi, sans pour autant excuser leurs actes. Cette complexité rend les personnages d'autant plus attachants et mémorables.
La fin du roman est à la fois bouleversante et pleine d'espoir. Rousseau nous offre un dénouement inattendu qui nous rappelle que même dans les heures les plus sombres, l'amour, la solidarité et la résistance peuvent triompher. C'est un message fort et universel qui résonne encore aujourd'hui.
Le style de François-Olivier Rousseau est à la fois élégant et précis. Il maîtrise l'art de la description, nous transportant dans les lieux et dans les époques qu'il évoque. Sa plume est fluide et agréable à lire, ce qui rend la lecture de ce roman d'autant plus addictive.
Un roman essentiel qui nous rappelle l'importance de se souvenir du passé pour mieux construire l'avenir.