Résumé :KeirLa fille du gouverneur s’est mise dans de beaux draps.Si je la protège, son père me sera grandement redevable.Mais la meilleure façon de la protéger est de l’épouser.De faire d’elle l’une des nôtres.L’ennui ? Elle a un petit ami dont elle n’est pas prête à se séparer.Heureusement qu’une épouse réticente n’est pas un problème pour un mec comme moi.
RowanComment des années passées à filer droit peuvent-elles faillir si rapidement ?J’ai fait de mon mieux pour rendre mes parents heureux, par tous les moyens.Mais lorsqu’un gangster irlandais tatoué, de plus d’un mètre quatre-vingts, se pointe chez nous, toute ma vie commence à s’effriter.Voilà que je me réveille avec une bague tatouée sur le doigt et je commence à m’inquiéter à l’idée qu’il n’y ait aucun retour en arrière possible.
Mon avis :
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler que ce livre s’adresse à un lectorat averti en mesure de mettre une distance entre ce qui est présenté et la réalité. Ici, il n’est pas question d’une quelconque apologie de la violence ou des relations toxiques. Cette fiction décrit des relations évidemment problématiques, où la violence est omniprésente, la notion de consentement est inexistante. Cela dit, il ne s’agit pas de la juger ou de la comprendre (autant stopper les vagues avec ses mains), il s’agit d’apprécier (ou non) la façon dont l’auteur imagine cette histoire et la raconte avec ses tenants et ses aboutissants. Ses enjeux et ses dommages directs et collatéraux.
Quelle histoire : Waouh !J’ai adoré et elle rejoint incontestablement mon top dans la mob mafia !
L’intrigue est ouf, les personnages sont canons et l’autrice ne perd pas le fil au fur et à mesure qu’on avance vers le climax du schéma narratif.
Elle nous propose deux personnes qui ont congelé leurs émotions et ce défi à force égale. Ils ont besoin l’un de l’autre, mais surtout une connexion peu ordinaire va les lier et tout ce qui se placera sur leur chemin sera balayé.
Ici, pas de place aux problèmes de communication, pas de relation forcée, pas de vengeance ou de dette… C’est clean ! Elle a besoin d’aide pour venir en aide justement à une autre (syndrome du sauveur en bandoulière) et s’adresse à lui, parce qu’il a les moyens, la manière et la discrétion.
Là commence un imbroglio de ficelles d’intrigue, loin d’être télénovélien pourtant ! Tout se tient, tout s’équilibre et on avance sans savoir à quelle sauce nous serons mangés !
J’ai adoré.
Au plaisir.
Aux survivantes : On vous croit. Toujours. #MeToo.
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