Well, well, well…
╰☆ Résumé ☆╮
« La vie commence à 35 ans. »
C’est ce que s’est toujours dit Leni. Mais malheureusement, pour elle, la vie s’achève à 35 ans. Le soir de son anniversaire, cris et reproches jaillissent, brisant le fragile équilibre familial dont elle était la gardienne depuis tant d’années. Et lorsqu’elle est victime d’un terrible accident de vélo quelques semaines plus tard, les McKenzie dévastés vont devoir apprendre à redevenir une famille sans elle.
Alice, la soeur cadette, n’a plus qu’une obsession : comprendre les jours qui ont précédé la tragédie. Belinda, la mère, cherche désespérément des signes de l’au-delà auprès d’une voyante australienne, tandis que le père, qui s’apprête à vivre une nouvelle paternité, tente de rattraper le temps perdu avec sa première famille. Quant à Will, le dernier-né, c’est sur une plage thaïlandaise qu’il espère oublier sa peine et sa culpabilité.
Un récit bouleversant qui révèle les liens indestructibles forgés par l’amour et la capacité étonnante de l’âme humaine à trouver la lumière au coeur des ténèbres.
✿ Mon avis ✿
Est-ce que j’aime les romans de Lucy Diamond ? Oui ! Est-ce que j’ai décidé d’abandonner celui-ci après 60% ? Oui…
C’est rare (et quelque chose que je ne m’autorisais jamais avant) mais j’ai choisi d’arrêter ma lecture… Le livre n’est pas mauvais, loin de là et je suis sûre qu’il peut plaire à beaucoup de monde. Mais je n’ai pas ressenti ce frisson, j’ai manqué d’émotions.
Je n’ai pas réussi à tisser de lien émotionnel fort avec aucun des personnages. Pourtant, ils sont 4 à nous raconter leur histoire :
- le père qui essaye de (re)connecter avec sa première famille alors qu’il attend un nouvel enfant (avec une autre femme)
- la mère qui ne peut s’empêcher de consulter une femme qui parvient à transmettre des messages de l’au-delà, car elle ne peut se résoudre à dire au revoir à son enfant
- la sœur qui ressent de la culpabilité car elle était en froid les semaines qui ont précédé la mort de Leni
- le frère qui a choisi la fuite pour gérer ce traumatisme familial à l’étranger, loin de tous ses repères
On découvre l’après. Cette période de deuil où chacun tente de recoller les morceaux de sa vie après le départ tragique d’un membre de leur famille. On sent que l’autrice tient quelque chose de solide. Elle nous parle de relations familiales complexes, de rêves, d’adoption, de naissance, de deuil évidemment mais aussi de réconciliation, de culpabilité et de résilience.
Pourtant, je me suis ennuyée. Je n’avais pas cette envie de retrouver mon livre, de savoir ce qui allait se passer pour chacun d’entre eux. Alors plutôt que de peiner à terminer un livre qui n’aura pas été une expérience de lecture ‘ouf’ tout du long, je décide de le poser.
Mais cela ne veut pas dire que je ne testerai pas les prochains de l’autrice. J’aime beaucoup sa plume et ses personnages généralement. La magie n’a juste pas opéré cette fois-ci. Better luck next time
Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition.
Abandon après 60%
CHRONIQUE 929 – Août 2024
- Parution : janvier 2024
- Editeur : Charleston
- Nombre de pages : 432 pages
- Genre : Contemporain/Deuil