Titre : Le jardinier espagnolAuteur : A.J. Cronin.Éditeur :Le livre de poche.Date de parution : 1951.
Genre : ContemporaineRésumé : Harrington Brande a ressenti son affectation au poste de consul des Etats-Unis dans la petite ville de San Jorge, sur la Costa Brava, comme une insulte de plus à sa valeur perpétuellement méconnue sur tous les plans, celui de sa carrière où il est devancé par des collègues plus jeunes, celui de sa vie privée brisée par la faute de sa femme. Marian a fui l'existence qu'il avait réglée avec soin pour leur bonheur, mais il ne lui a pas permis d'emmener leur fils Nicolas. L'élever et achever son étude sur le philosophie Malebranche sont les deux pôles de ses activités en dehors des devoirs de sa charge. L'amour de son enfant et la gloire littéraire, il n'en demande pas plus - mais pas moins - et que Nicolas rie et s'amuse en jardinant avec Jose, le jeune Espagnol qu'il vient d'engager, lui porte ombrage, lui semble une atteinte a son emprise sur l'enfant, a sa soif de domination. Son orgueil colossal, aussi légendaire que son arrogance dans le corps diplomatique, est pique au vif. Il se met aussitôt à brimer, briser Jose, et en éprouve une satisfaction qu'il ne sait pas plus analyser que les possibles répercussions sur son entourage, tout a sa vengeance absurde contre le jardinier espagnol, incapable de se rendre compte qu'il n'a de pires ennemis que lui-même - à part Garcia, le chauffeur aux yeux inquiétants dont son fils a si peur.C'est le dernier roman de ma PAL des romans de ma Maman que j'ai récupéré chez mes grands-parents. Et j'avoue que j'ai été surprise de ma lecture…
L'histoire est celle d'un consul affecté dans un petit village des Etats-Unis. Seul, il continue à faire l'éducation de son fils, Nicolas. Mais ce dernier va se tourner vers le jardinier, Jose. La jalousie le hante et le consul va tout faire pour rendre la vie de cet homme impossible, même si cela doit rendre triste son propre enfant…
Dès les premières pages, je n'ai eu aucun problème à me lancer dans ma lecture, même si c'est celui qui me tentait le moins. J'avoue que j'ai été surprise par ce drame psychologique poignant où les émotions exacerbées d'un père rongé par la jalousie viennent brouiller les frontières entre réalité et suspicion. La morale est vraiment appréciable pour moi.
Au-delà de l'intrigue captivante, Le Jardinier espagnol nous livre une réflexion profonde sur la nature humaine. Cronin met en lumière les dangers de la jalousie, de la méfiance et de l'incapacité à se remettre en question. Le roman nous invite à une introspection sur nos propres comportements et sur la manière dont nos émotions peuvent influencer nos jugements.
Et même si nous suivons qu'une partie de la vie des personnages, je trouve que la fin reste intéressante par rapport à l'histoire que l'on a découverte.
Même si je me suis attachée à Nicolas et Jose, ce ne sont pas vraiment les personnages principaux.
En vérité, c'est le consul américain Harrington Brande, le personnage central de ce récit. On découvre en lui un homme rigide et autoritaire, profondément marqué par l'absence de sa femme. Lorsqu'il engage José, un jeune jardinier espagnol, pour s'occuper de son fils Nicolas, une relation se noue entre les deux hommes. Cette complicité naissante suscite chez le père une jalousie maladive qui le pousse à des accusations infondées.
Un roman qui marque par la force de ses émotions et la pertinence de sa réflexion.
Genre : ContemporaineRésumé : Harrington Brande a ressenti son affectation au poste de consul des Etats-Unis dans la petite ville de San Jorge, sur la Costa Brava, comme une insulte de plus à sa valeur perpétuellement méconnue sur tous les plans, celui de sa carrière où il est devancé par des collègues plus jeunes, celui de sa vie privée brisée par la faute de sa femme. Marian a fui l'existence qu'il avait réglée avec soin pour leur bonheur, mais il ne lui a pas permis d'emmener leur fils Nicolas. L'élever et achever son étude sur le philosophie Malebranche sont les deux pôles de ses activités en dehors des devoirs de sa charge. L'amour de son enfant et la gloire littéraire, il n'en demande pas plus - mais pas moins - et que Nicolas rie et s'amuse en jardinant avec Jose, le jeune Espagnol qu'il vient d'engager, lui porte ombrage, lui semble une atteinte a son emprise sur l'enfant, a sa soif de domination. Son orgueil colossal, aussi légendaire que son arrogance dans le corps diplomatique, est pique au vif. Il se met aussitôt à brimer, briser Jose, et en éprouve une satisfaction qu'il ne sait pas plus analyser que les possibles répercussions sur son entourage, tout a sa vengeance absurde contre le jardinier espagnol, incapable de se rendre compte qu'il n'a de pires ennemis que lui-même - à part Garcia, le chauffeur aux yeux inquiétants dont son fils a si peur.C'est le dernier roman de ma PAL des romans de ma Maman que j'ai récupéré chez mes grands-parents. Et j'avoue que j'ai été surprise de ma lecture…
L'histoire est celle d'un consul affecté dans un petit village des Etats-Unis. Seul, il continue à faire l'éducation de son fils, Nicolas. Mais ce dernier va se tourner vers le jardinier, Jose. La jalousie le hante et le consul va tout faire pour rendre la vie de cet homme impossible, même si cela doit rendre triste son propre enfant…
Dès les premières pages, je n'ai eu aucun problème à me lancer dans ma lecture, même si c'est celui qui me tentait le moins. J'avoue que j'ai été surprise par ce drame psychologique poignant où les émotions exacerbées d'un père rongé par la jalousie viennent brouiller les frontières entre réalité et suspicion. La morale est vraiment appréciable pour moi.
Au-delà de l'intrigue captivante, Le Jardinier espagnol nous livre une réflexion profonde sur la nature humaine. Cronin met en lumière les dangers de la jalousie, de la méfiance et de l'incapacité à se remettre en question. Le roman nous invite à une introspection sur nos propres comportements et sur la manière dont nos émotions peuvent influencer nos jugements.
Et même si nous suivons qu'une partie de la vie des personnages, je trouve que la fin reste intéressante par rapport à l'histoire que l'on a découverte.
Même si je me suis attachée à Nicolas et Jose, ce ne sont pas vraiment les personnages principaux.
En vérité, c'est le consul américain Harrington Brande, le personnage central de ce récit. On découvre en lui un homme rigide et autoritaire, profondément marqué par l'absence de sa femme. Lorsqu'il engage José, un jeune jardinier espagnol, pour s'occuper de son fils Nicolas, une relation se noue entre les deux hommes. Cette complicité naissante suscite chez le père une jalousie maladive qui le pousse à des accusations infondées.
Un roman qui marque par la force de ses émotions et la pertinence de sa réflexion.