Titre : Le Serpent et le Descendant de la nuit
Auteur : Carissa Broadbent
Editeur : Editions Bookmark
J'ai le premier tome des Couronnes de Nyaxia dans ma PAL depuis mon anniversaire, en janvier. J'ai voulu le faire patienter parce que avouons-le, c'est une belle brique mais surtout, j'avais eu des échos comme quoi la fin était folle et que l'attente du deuxième tome risquait d'être dure. Et comme il arrive en septembre prochain, c'était donc l'occasion de m'y plonger.
Vous aimez les univers à la Hunger Games, avec ce côté compétition. Vous aimez les histoires sur les Vampires, la royauté avec un bon Enemies-to-lovers doublé d'un slow-burn qui tient en haleine ? Eh bien il est temps de découvrir Le Serpent et le Descendant de la nuit.
Oraya est devenue la fille adoptive du Seigneur des vampires. A 4 ans, cette petite orpheline humaine a été prise sous son aile. Aujourd'hui, elle est devenue combattante hors-pair et n'a qu'un objectif, gagner Kejari, un tournoi organisé par la Déesse de la mort qui permet de voir s'exaucer un vœu si l'on gagne. Pour Oraya, c'est son unique chance de mettre derrière elle sa condition et son statut de proie. Mais une fois le tournoi lancé, Oraya va devoir nouer des alliances et notamment avec Raihn, un vampire aussi impitoyable qu'intriguant.
Dès les premières lignes, j'ai été embarquée dans l'histoire. Je trouve que l'autrice nous plonge dans son univers avec facilité, sans en révéler trop mais suffisamment pour s'y repéré. Le mythe du vampire est plus qu'exploité mais l'autrice arrive à le rendre encore plus intriguant avec ses personnages. Les deux personnages principaux y jouent pour beaucoup.
Oraya est certes humaine mais elle ne se sent pas à sa place parmi eux. Elle a été élevée par Vincent, le Roi vampire et cette position est certes avantageuse et lui garantie une certaine sécurité, malgré tout, elle n'est pas non plus à sa place parmi eux non plus. Pourtant, elle n'a pas lésiné sur les moyens. Devenue une véritable arme, elle affronte toujours plus de vampires sans jamais les craindre et compense largement son côté humain. Une humanité presque éteinte, sa confrontation avec Raihn au cours du tournoi va lui faire ouvrir les yeux sur de nombreuses choses.
Car oui, Raihn est certes un vampire mais il ne se résume pas qu'à ça. Bien sur, on se doute rapidement qu'il n'est pas n'importe qui, entre le titre et son comportement et le schéma de la romance, on sait qu'il cache quelque chose. Mais j'ai adoré son personnage. Tout en nuance, ni tout noir, ni tout blanc. On le découvre petit à petit, par le biais de son alliance temporaire avec Oraya. Et chaque facette de lui que l'on voit fait qu'on l'apprécie encore plus.
La romance qui en découle est assez slow. Et un peu spicy sur la fin. Pas trop donc, pour ce premier tome. D'ennemis, à alliés à amants, l'évolution m'a plu. J'ai trouvé la romance particulièrement bien amené et cette confiance fragile entre eux assez crédible. Les rebondissements finaux ne font qu'enflammer ce qui se tramait tout du long et laisse présager une évolution de la romance à laquelle je ne m'attendais pas.
Côté univers et rebondissements, je suis fan du côté tournoi, assez inattendu, avec son lot de surprise. Un peu à la Hunger Games, ce qui ajoute un petit côté suspense qui est le bienvenue. Les personnages ne sont pas épargnés et j'ai apprécié le côté mythe du vampire qui est ici développé. Le côté royauté avec ses règles est également bien amené et laisse présager une suite assez intriguante.
En conclusion, j'ai adoré ma lecture de ce premier tome. Des vampires, un tournoi, de l'action, un Enemies-to-lovers qui tient bien sur la durée et une fin à s'en décrocher la mâchoire. J'ai hâte de poursuivre.