Sa Majesté mène l’enquête : Pas le moral à Balmoral (T.4), S.J. Bennett

Bonjour tout le monde !!! 🤗

J’espère que vous allez bien en cette journée et pour ceux qui ont repris que la rentrée ne fut pas trop difficile pour vous, de mon côté ça va 🙂

Nous nous retrouvons aujourd’hui pour une chronique littéraire sur un roman cosy mystery, le 4ème tome de la saga Sa Majesté mène l’enquête écrit par S.J. Bennett Pas le moral à Balmoral. J’avais bien aimé les trois premiers tomes et j’avais donc envie de poursuivre avec celui-ci. Comme le montre la photo d’illustration de l’article j’ai lu ce livre à la plage 🏖 Habitant à une dizaine de minutes de la plage, j’ai profité de mes fins de journée après le travail et du week-end pour aller lire tranquillement en bord de mer.

Résumé :

Majesté mène l’enquête moral Balmoral (T.4), S.J. Bennett

Auteur : S.J. Bennett

Genre : Policier

Édition : Les Presses de la Cité

Année : 2024

Nombre de pages : 493 pages

Titre original : A death in diamonds (2024)

Fait partie de la saga Sa Majesté mène l’enquête

Avril 1957. Quelques incidents viennent contrarier Elizabeth II, en visite officielle à Paris : on lui sert des huîtres, elle se retrouve assaillie par la foule au Louvre, et – shocking! – le discours qu’elle doit prononcer en français s’est volatilisé. De là à penser que quelqu’un cherche à sauter son voyage sur le continent, il n’y a qu’un pas… Au même moment, à Londres, un double meurtre est commis chez un membre de l’Artémis – un club de gentlemen fréquenté par toute la fine fleur de la noblesse. L’une des victimes, une escort-girl, est coiffée d’un diadème orné de diamants.
Lorsqu’une sombre histoire de complot en haut lieu vient s’ajouter à ce crime odieux, la jeune reine se voit contrainte de mener l’enquête. Isolée et fragilisée, elle ne peut compter que sur l’aide de Joan McGraw, sa secrétaire, pour faire toute la lumière sur ces affaires…

Mon avis :

Dans les trois premiers tomes de la saga, la reine d’Angleterre était âgée, lorsque l’auteur a écrit son troisième roman la véritable reine est décédée. Afin de poursuivre la saga, elle prit le parti de remonter dans le passé. Nous nous retrouvons donc avec la reine d’Angleterre alors âgée de 30 ans, pendant la guerre froide puisque nous sommes en 1957. L’Angleterre essaie de continuer à se faire une place dans le rayonnement international et tente tant bien que mal à rassurer son peuple face à l’inflation, aux menaces extérieures et au grondement interne des anglais. C’est dans ce contexte assez mouvementé que la reine subit en plus une sorte de sabotage de son travail car il lui arrive quelques misères telle que la perte subite de son discours en français, d’un pot de crème pour visage contenant des produits néfastes, etc.

Pour couronner le tout, un crime crapuleux est commis à Londres dans un quartier assez tranquille. À l’étage supérieur, une jeune prostituée, Gina et son client, Mr Perez, sont retrouvés mort dans des conditions assez violentes. Lui a l’oeil crevé par une arme, elle a été étranglée et est étendue sur le lit avec un diadème telle une reine. L’inspecteur Darbishire est missionné pour enquêter mais rapidement il se retrouve à tourner en rond et ne pas trouver d’issue.
En parallèle, la reine nomme une nouvelle secrétaire, Joan McGraw (qui est l’équivalent de Rozie dans les premiers tomes) qui démontre une forte capacité de réflexion. Elle va alors discrètement enquêter pour la reine sur ce meurtre et sur la volonté de nuire à la reine, et ce en prenant des risques.

J’avais regretté dans les tomes précédents que l’enquête ne soit pas bien menée ou du moins que le suspense ne soit pas à son comble. L’intrigue manquait à mon goût de punch et de vivacité. Là c’est tout le contraire. Certes nous avons des digressions sur le quotidien de la reine, sur sa vie, ses déplacements mais ça fait partie du côté cosy du roman. J’ai même trouvé cela très intéressant, l’auteur a plus creusé sur la partie politique et le dilemme que la reine a eu entre son peuple, la scène internationale et son rôle de reine avec tout ce que cela représente. Nul doute qu’il y a une grosse part de réalité.

Pour la partie fiction, le crime donc, c’est également plus soutenu. L’enquête se lance petit à petit, il y a des obstacles, rien n’est résolu par facilité (ce que j’apprécie) et vers le milieu du roman il y a un intérêt nouveau car au lieu de se concentrer que sur le client mort nous nous intéressons à la femme escort-girl. À cette époque, le patriarcat était encore plus présent et les enquêteurs ont vite balayé voire même peu porté d’intérêt à une femme prostituée. J’ai adoré les développements sur cette femme, sur sa vie et sa manière de gagner de l’argent. Aucun jugement n’est porté et l’enquête prend une autre direction. En trame de fond il y a l’enquête discrète et interne sur qui veut nuire à la reine.

Vous l’aurez compris, j’ai fortement apprécié ce tome. Il est tellement addictif que je ne voulais pas le lâcher, je suis restée des heures à la plage à le lire ! C’est actuellement le plus réussi pour moi. Malgré quelques craintes car j’avais peur que l’on se retrouve avec un tome qui surfe juste sur le succès de la saga et bien l’auteur a su montrer qu’elle était tout à fait capable de construire des enquêtes bien ficelées. Le tome 5 est déjà écrit car dans l’édition il y a le premier chapitre d’intégré. Je ne sais pas quand est-ce qu’il sortira mais je vais surveiller cela de près.

Pas le moral à Balmoral est un cosy mystery alliant crime et dilemme interne de la reine. C’est mon préféré des 4 tomes car le suspense est présent, l’intrigue bien ficelée et nous nous concentrons sur divers facettes de la vie politique en Angleterre. La question de la place des femmes est également un sujet via Gina, la victime.

Et vous, avez-vous lu ce livre ? L’avez-vous aimé ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous en discutions ⬇

Je vous souhaite une excellente journée et je vous retrouve bientôt dans un prochain article 🔍

Laure