Hésitante à replonger dans l’univers de la Bratva, j’avais mis de côté ce second tome final, mais l’envie de clore certaines séries pendant mes congés a fini par l’emporter. Le bilan de cette lecture est plutôt mitigé : l’histoire m’a semblé interminable par moments, mais paradoxalement, impossible de lâcher ma liseuse
Et si la vérité éclatait ?
De quoi ça parle : Depuis son accident, Sergei n’est plus que l’ombre d’elle-même. La jeune femme doit se battre contre ses démons pour redevenir l’assassin qu’elle était. Vitali, le Parrain de la Bratva, est prêt à tout pour l’aider, quitte à l’accompagner à l’autre bout du monde. Quand Sergei parvient enfin à remonter la pente, elle décide qu’il est temps d’achever la mission confiée par son père. Mais très vite, ses certitudes vacillent. Perdue entre son allégeance à la Camorra, les sentiments naissants qu’elle éprouve pour Vitali et sa fausse identité, la jeune femme doit également faire face à des révélations qui pourraient bien tout changer. De son côté, Vitali défend son empire contre les attaques des mafias italiennes. Mais une autre menace rôde dans l’ombre. Lorsque vient le moment de l’affronter, Sergei doit faire un choix : aider Vitali ou précipiter sa perte.
Ce que j’ai aimé… ou pas … : Initialement formée pour éliminer les membres de la Bratva, Sergei s’est progressivement attachée à certains d’entre eux, trouvant au sein de ce clan une nouvelle famille qui l’accepte malgré ses zones d’ombre. Cependant, elle n’est plus que l’ombre de la redoutable tueuse qu’elle était depuis cet accident qui a bouleversé sa vie. Heureusement, Vitali est déterminé à l’aider à remonter la pente, quitte à s’engager dans une situation périlleuse. Il accepte de jouer un rôle secondaire, de mettre sa propre vie entre parenthèses pour celle qui fait battre son cœur. Il sait que ce sacrifice ne fait que retarder l’inévitable, mais en attendant, il riposte à chaque attaque, jusqu’à celle de trop. Quand la guerre éclate, les révélations et les retournements de situation se révèlent à double tranchant. Sergei se voit confrontée à un choix déchirant, d’autant plus difficile qu’elle commence à reconnaître les sentiments qu’elle éprouve pour Vitali. Bien qu’elle n’ait encore rien avoué, elle savoure chaque moment passé à ses côtés, chérissant les petites attentions qu’il lui porte. Mais tandis que la Cosa Nostra met son clan à rude épreuve, l’heure est à l’action et la discrétion est de mise. Vitali compte sur ses deux assassins pour frapper, jusqu’à ce qu’il découvre, à ses dépens, leurs véritables identités…
J’ai beaucoup aimé la fin de cette histoire apportant enfin des réponses à toutes les questions accumulées au fil des pages. Cependant, certains passages se sont révélés assez longs et j’ai fini par sauter plusieurs pages pour me concentrer uniquement sur les dialogues. Je pense sincèrement qu’il aura fallu équilibrer les deux tomes. Un conseil pour ceux qui, comme moi, ont du mal à retenir tous les noms : Notez bien ceux des organisations qui cherchent à faire tomber la Bratva, cela vous aidera à mieux suivre l’intrigue ! Si Vitali montre quelques signes de faiblesse quand il s’agit de Sergei, il ne recule devant rien pour affronter ses ennemis, quitte à dissimuler certaines vérités à la jeune femme. Sergei, de son côté, m’a laissée quelque peu perplexe. Elle oscille entre des émotions extrêmes, passant de la déprime à une haine farouche. Certes, les événements ne jouent pas en sa faveur, mais si elle ne se posait pas autant de question quant à l’exécution de son contrat, j’aurais eu de sérieux doutes vis-à-vis de ses sentiments. Sur le plan de l’action, vous ne serez pas déçu : les attaques fusent de toutes parts et certaines alliances se révèlent aussi dangereuses que la vérité elle-même. Les différents points de vue apportent une réelle profondeur à l’histoire, nous permettant de mieux comprendre les motivations des personnages. En fin de compte, je ne regrette pas cette lecture, qui fut intense et riche en rebondissements.
@ très vite entre deux chapitres