Plus grand que le ciel de Virginie Grimaldi

Par Livresque78

Pour nous lecteurs, les livres sont un exutoire, ils nous donnent l'énergie, ils nous consolent et nous font rire, nous remontent le moral. Pour l'auteur, il doit également être un remède, celui qui lui permettra de prendre confiance, ou de surmonter un des moments difficiles de la vie. Virginie Grimaldi m'a toujours embarqué au travers de son humour mais aussi des belles émotions qu'elle parvient à disséminer ça et là, l'air de rien. Cette fois, nous sommes dans l'émotion plus intense, on ressent le besoin de mettre la douleur du départ en mots. On rit, on sourit, on se souvient de nos propres souffrances au départ d'un proche, on réfléchit à la vie et sa nécessité de la vivre intensément.

Une rencontre chez le psy pour deux êtres écorchés, Elsa est dure avec les autres et avec elle-même. La douleur efface sa personnalité et prend le dessus. Vincent est effacé, il garde bien enfouie une douleur. Il refuse même de la dévoiler à nous, les lecteurs, car celui qui souffre est souvent pudique. Nous allons les voir au fil de leurs rencontres en salle d'attente et créer une relation au parfum de nécessité. Il leur faudra passer outre les démons qui hantent leurs nuits : le manque et la culpabilité.

On retrouve les jeux de mots et l'humour de Virginie Grimaldi, sa capacité à vous faire sourire seul face à votre livre. Cette lecture vous donne envie de tenter l'écriture d'un premier roman, elle vous donne envie de lire et d'écouter Jeff Buckley, de visiter Bordeaux et de profiter de vos proches. J'adore cette corde sensible que parvient à faire vibrer chez moi l'auteure, j'aime la simplicité des émotions qu'elle met en évidence. Chaque nouveau roman qui sort est une bulle de bonheur dans laquelle j'aime à me plonger durant quelques heures. Merci à Virginie pour sa proximité et sa gentillesse. Elle prend le temps de répondre aux stories et aux publications sur les réseaux, elle donne à son lectorat cette sensation d'avoir une relation privilégiée avec chacun et cela fait, je trouve, toute la différence.

Mag