La Ville Brûle – septembre 2024 – 144 pages

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Stella, la narratrice, se livre sur les abus et les violences qu’elle a subi dans sa famille, par sa propre famille. C’était il y a trente ans. Aujourd’hui, elle brise le silence sur son enfance meurtrie. Aujourd’hui, elle parle, c’est l’heure des mots libérés, elle a réussi à porter plainte, elle attend une réponse. Si son père n’était pas déja mort, elle le tuerait. Elle se revoit enfant, son innocence méthodiquement ravie, piétinée par la violence verbale et physique quotidienne, par les incestes à répétition. Sa famille maudite… une famille n’est-elle pas censée être un refuge? Elle a dix ans, douze ans, seize ans, elle rêve de partir, de tout faire brûler, de crever tous ceux qui l’ont blessée. Les monstres sont dans sa maison et elle ne peut rien y faire. Cette maison où les portes ne ferment pas à clé. Cette maison où toute intimité est aussitôt détruite. Ses souvenirs d’enfance sont des souvenirs de violences.

Tout brûler est un roman coup de poing, un roman écrit en vers libres qui perfore, qui secoue, qui fout à terre et qui révolte comme nul autre. Un texte qui prend aux tripes, qui les nouent, un texte que j’ai terminé les larmes au bord des yeux, le coeur au bord des lèvres.