La confrérie du sang, Tome 2: La faim des dieux de John Gwynne

Publié aux éditions Leha, 2024, 590 pages. Ce qui est bien avec John Gwynne, c'est qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Dans cette nouvelle saga de fantasy bien musclée, les mythes vikings s'invitent au déjeuner. On retrouve une narration alternée entre les personnages ce qui permet de dynamiser le récit. Varg, l'ancien esclave appartient désormais à la Confrérie du sang; Orka est toujours à la recherche de son fils; Elvar a pris la tête de sa compagnie. De nouvelles têtes s'ajoutent à ces trois là: des méchants, des traîtres et des lâches. C'est vrai qu'il faut un petit temps avant de pouvoir raccrocher les wagons. Ce tome 2 est peut-être un peu plus lent que le premier. Ce qu'on peut noter c'est que les dieux se sont bel et bien réveillés et nos personnages ne sont pas grand chose face à eux. Dérisoires même.

Le sang vient teinter les armes et les boucliers. John Gwynne, fidèle à lui-même, aime sacrifier des personnages auxquels on était attachés. Tout ça reste épique, sous tension et la dernière page nous laisse exsangue. Ce que j'aime le plus, c'est la manière qu'a l'auteur de réinterpréter les mythes scandinaves en donnant la parole à des dieux faillibles et à des personnages dont les capacités se dévoilent petit à petit.

Je ne peux que vous conseiller de démarrer cette série pleine de fougue, de dieux impitoyables et de personnages attachants!