Titre : Sept jours en Écosse
Auteur : Melissa Bellevigne
Édition : Hauteville
Genre : Contemporain
Pages : 408
Parution : 4 septembre 2024
Marie a rencontré Guillaume au lycée. Il a été son premier. Premier baiser, premier amour, première fois.
Mais dix ans et deux enfants plus tard, leur idylle a fait place à une routine pesante. Guillaume est aujourd’hui un père et un mari absent, alors que Marie croule sous la charge mentale et s’ennuie dans un emploi bien loin de ses ambitions de photographe. Quand elle retrouve une vieille lettre au grenier, c’est le déclic : elle ne peut continuer à décevoir la Petite Marie, celle qui rêvait d’aventure et d’une vie d’adulte épanouie. Elle décide alors de s’échapper sept jours en Écosse, laissant derrière elle mari et enfants. Quel meilleur cadre que les sublimes paysages d’automne des Highlands, pour renouer avec ses premières amours et retrouver la part d’elle-même oubliée en chemin ?
Un véritable voyage émotionnel où la redécouverte de soi a pour toile de fond
une Écosse envoûtante, époustouflante et chaleureuse à la fois.
Dès que j’ai vu ce livre, j’ai eu envie de le lire. Un voyage en Écosse, une magnifique couverture automnale, il était fait pour moi. Et ce livre m’a offert tout ce que j’en attendais.
Marie s’est oubliée, a oublié ses rêves d’enfants au profit de sa famille. Marie est en dépression, elle consulte une psy sans que personne ne soit au courant. La rentrée est la goutte d’eau qui fait déborder le vase de ses larmes qui était déjà à ras bord. Elle n’en peut plus de cette vie, son mari passe plus de temps à son travail qu’avec elle et leurs enfants Gabin et Lily. S’en est trop, il faut qu’elle se retrouve. Sur les conseils de sa psy, elle monte au grenier pour tenter de retrouver celle qu’elle était avant. C’est là qu’elle tombe sur un dessin et une lettre qui vont la bouleverser.
Laura, sa voisine et meilleure amie ainsi que Sarah, sa petite sœur, vont la convaincre de partir seule, sept jours en Écosse. Le pays qu’elle a toujours rêvé de visiter, depuis toute petite, grâce à sa correspondance avec Maisie qui lui décrivait les merveilles de son pays.
Marie va partir, seule, avec quelques essentiels à faire griffonner sur un post-it rose. Ce voyage va la métamorphoser.
J’ai mal parce que je suis vivante. Parce que j’ai osé. Parce que j’ai vibré trop fort. Parce que je me suis laissé porter par ma seule volonté. Je ne suis pas là par hasard. Je vais m’en sortir.
Comme je m’y attendais, j’ai absolument tout aimé dans ce livre.
Je me suis énormément reconnue dans l’héroïne, Marie, qui a mis ses rêves d’enfants de côté. Elle est passionnée par la photo, mais son appareil prend la poussière dans le grenier. Ce voyage est pour elle l’occasion de retrouver cette passion. D’ailleurs, ça va entraîner quelques situations cocasses. Mais je suis la première à connaître ce risque, des endroits incongrus pour faire LA photo. J’ai adoré son évolution tout au long de son voyage, elle est vraiment touchante. Elle est tiraillée entre le besoin de se retrouver et le manque de ses enfants, la culpabilité de les avoirs laissés une semaine. Grâce au destin et un peu au mysticisme de cet incroyable pays, Marie va réussir à se retrouver et à comprendre beaucoup de choses sur elle et son passé. Mais ce voyage est essentiel pour Marie et finalement pour Guillaume son mari, aussi.
Guillaume va se rendre compte que tout repose sur sa femme, qu’il n’est qu’un fantôme dans sa famille. Il a délaissé sa femme et ses enfants pour son travail. Mais cette semaine va tout bousculer dans sa vie, dans sa façon de voir les choses et dans ses choix.
En plus de suivre Marie en Écosse, on suit également un peu ce qui se passe dans son foyer pendant son absence. Je ne m’attendais pas à ça, mais j’ai beaucoup aimé voir ce qui se passait en parallèle du voyage de Marie.
Tout est tellement bien décrit dans ce livre, les émotions, les situations que vivent les personnages. Ils sont vraiment humains, ils font des erreurs, comme nous tous, on peut très facilement s’identifier à eux. Et d’ailleurs, je pense que le personnage de Marie raisonnera en beaucoup de femmes, de mamans…
Et puis, parlons de l’Écosse, évidemment, j’ai aimé voyager à travers ce livre, tant j’avais l’impression d’y être. J’ai adoré ce qui était marqué sur le post-it de Marie, que des symboles de l’Écosse. On y retrouve réellement l’ambiance, les pubs, le haggis, les coutumes, les légendes, les paysages de nature incroyable. Il se pourrait même que j’ai eu une grosse envie de tout plaquer pour partir élever des moutons là-bas, ou encore mieux, reprendre la fantastique librairie de Freya.
Petit bonus, l’autrice nous fait comprendre qu’elle a caché un petit quelque chose dans son histoire, et j’ai adoré le découvrir en même temps que Marie. C’est bien amené et très fort en émotion.
Votre vie est là, lass. En vous. Là où vous êtes. Lâchez prise, Marie. Vous êtes libre, vous savez. Nous le sommes tous. Le problème, c’est qu’on nous pousse trop souvent à l’oublier.
Coup de cœur pour cette magnifique histoire. Un voyage extraordinaire en Écosse, mais aussi un voyage initiatique pour Marie, l’héroïne qui s’est perdue sur le chemin de la vie. Elle s’est oubliée et a oublié ses rêves d’enfants. Elle va se redécouvrir, se libérer et renouer avec sa passion pour la photo durant ce voyage. J’avais vraiment l’impression d’être en Écosse, j’avais les étoiles dans les yeux comme Marie face à ses paysages que l’autrice dépeint à merveille. Une histoire de résilience, de pardon, de découverte de soi. Une histoire qui cache quelques secrets bien enfouis. Une petite dose de légende, de mysticisme, comme je les aime. Une histoire d’amour, de famille, de reconstruction et de destin. Un livre à dévorer pendant cette période automnale, une lecture cocooning qui vous entraîne au cœur des Highlands et de ses décors majestueux.