Bonjour tout le monde !!
Quel plaisir de vous retrouver aujourd’hui dans cet article littéraire ! Je suis ultra contente car on va y parler d’un personnage que j’adore : Sherlock Holmes !
Sans préambule aucun je vous propose que nous passions directement au vif du sujet et donc à la chronique du roman 221b Baker Street écrit par Graham Moore.
Résumé :
Auteur : Graham Moore
Genre : Policier
Édition : Le Masque
Année : 2013
Nombre de pages : 512 pages
Titre original : The Sherlockian (2010)
1893. Horripilé par sa créature, Arthur Conan Doyle précipite Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach. Mais si la mort de son héros le soulage, la disparition de plusieurs femmes dans les bas quartiers de Londres le tourmente.
2010. Chez les « Baker Street Irregulars », club d’amateurs du célèbre détective, c’est l’effervescence. On aurait retrouvé le journal perdu de Doyle, avec tous ses secrets. Mais il disparaît à nouveau, avec un meurtre à la clef…
Mon avis :
J’ai emprunté ce livre à la médiathèque uniquement parce que le titre fait référence à Sherlock Holmes. Pour les moins connaisseurs d’entre vous, Sherlock Holmes réside au 221b Baker Street à Londres avec son ami John Watson. Alors quand en flânant dans les rayons je suis tombée sur ce titre, il ne m’a pas fallu plus de 2 secondes pour l’avoir entre les mains.
Les chapitres s’alternent entre deux enquêtes, deux histoires et deux époques. D’abord nous sommes en 1893 où Sir Arthur Conan Doyle met un point final à sa nouvelle Le dernier problème donnant ainsi la mort à son personnage Sherlock Holmes dans les chutes du Reichenbach. En effet, il n’en peut plus de ce détective car le personnage fictif dépasse le maître et commence à devenir une véritable personne aux yeux de la société. En lui donnant la mort, il espère s’enlever un poids de ses épaules et respirer. Du moins c’est ce qu’il croit car les lecteurs sont téméraires et l’accusent d’avoir assassiné Sherlock Holmes. Nous le retrouvons ensuite en 1900 après avoir survécu à un colis piégé, où il n’a d’autre choix que d’enquêter sur le meurtre d’une jeune femme retrouvée assassinée dans une baignoire. Il enquête aux côtés de son ami Bram Stocker, l’auteur de Dracula, et côtoie le milieu des suffragettes c’est-à-dire ces femmes qui militent pour leur droit de vote.
De l’autre côté, nous sommes en 2010 dans une réunion du club amateur du fameux détective les « Baker Street Irregulars » en compagnie d’Harold le dernier et plus jeune membre à intégrer cette confrérie. Un homme, Alex Cale, doit y présenter sa trouvaille : le journal manquant de Sir Arthur Conan Doyle, après des années et des années de recherche. Cependant, il est retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel au moment de la réunion et le journal a disparu.
Ainsi, Harold accompagnée d’une journaliste, Sarah, dans leur époque et Arthur Conan Doyle avec Bram Stocker de l’autre vont chacun leur tour tenter de résoudre le mystère et enquêter en s’inspirant des techniques du fameux détective Sherlock Holmes, incarnant ainsi le célèbre duo Holmes/Watson. Chaque chapitre est parsemé de références aux nouvelles écrites, de nouveaux angles d’interprétation de certaines aventures et débute par une citation extraite de ces dernières. Ayant lu l’ensemble du canon holmésien j’étais ravie de retrouver toutes ces références et de découvrir plus en détail la vie d’Arthur Conan Doyle notamment son souhait acharné de faire mourir Sherlock Holmes et son mal-être vis-à-vis d’un personnage fictif. Cela m’a fait penser à Maurice Leblanc et son personnage Arsène Lupin, ils ont vécu la même chose. Graham Moore dans un chapitre ultime explique ce qui est de la fiction de la réalité de son roman avec des références bibliographiques, notamment sur la partie où Arthur Conan Doyle a été détective pour Scotland Yard. J’étais ravie de voir qu’une bonne partie sur la période de 1900 est véridique.
Nous ne sommes pas en présence d’un roman policier au suspense insoutenable, c’est bien ficelé mais nous restons un peu sur notre faim concernant certains détails. Des questions restent sans réponse. L’enquête se transforme rapidement en une quête du journal disparu et change ainsi de directive.
Plus généralement, ce roman est plutôt destiné à un public qui connait assez bien Sherlock Holmes. Dans le cas contraire vous ne passerez pas un mauvais moment mais peut-être que vous serez agacé par toutes ces références où vous n’allez pas bien saisir leur finesse et sous-entendus. Me concernant j’ai beaucoup aimé. J’ai mis 3 semaines à le lire, alors que généralement je lis un roman par semaine, à cause du travail et de mon emploi du temps, mais ce week-end j’ai lu les 350 pages restantes d’un traite.
Ce roman est également la première fois que je découvre le travail de Graham Moore. S’il y en a d’autres dans la bibliothèque je me laisserais tenter car celui-ci m’a plu, il sait captiver son lectorat car les pages se tournent rapidement sans s’en rendre compte.
221b Baker Street est un roman policier faisant constamment référence à Sherlock Holmes puisque d’une part nous sommes en 1900 aux côtés du père de celui-ci, Sir Arthur Conan Doyle, et de l’autre avec Harold appartenant au club d’amateurs du détective les « Baker Street Irregulars ». Tout deux vont se retrouver à enquêter sur un meurtre, accompagné de leur acolyte tels Sherlock Holmes et John Watson.
Et vous, avez-vous lu ce livre ? Avez-vous lu d’autres livres de Graham Moore ? N’hésitez pas à me dire tout cela dans les commentaires pour que nous en discutions
Je vous souhaite une excellente journée et je vous retrouve bientôt dans un prochain article
Laure